La rentrée scolaire 2015-2016 a démarré le 1er octobre 2015 au Mali. Fini les vacances, les écoliers vont devoir oublier les grasses matinées. Pour garantir une bonne rentrée des classes, les responsables d’établissements travaillent d’arrache pied.
Nous avons visité certains établissements et le constat est que les élèves ont repris le chemin de l’école. A l’Ecole Fondamentale Joseph Ki- Zerbo sis à l’ACI, « Tout est prêt pour la rentrée ». Le Directeur de l’établissement, Modibo Coulibaly indique qu’ils ont passé les vacances à préparer la rentrée scolaire. « Les préparatifs ont été faits petit à petit, les échanges avec les parents d’élèves, et la mise à leurs dispositions de la liste des fournitures scolaires. Les cours ont bel et bien commence en ce jeudi 1er octobre. Les élèves étaient présents au rendez vous malgré quelques absences, d’autres attendent le lundi pour pouvoir débuté », explique le directeur d’école. Au bureau du directeur, les parents d’élèves étaient présents pour les inscriptions ainsi que les professeurs pour prendre le programme. Le Directeur affirme qu’il y a un retard quant aux frais de scolarité, mais l’établissement reste positif et comprend réellement les préoccupations des parents étant donné que la rentrée scolaire de cette année intervient juste une semaine après la fête de Tabaski. Du côté du lycée « la LANTERNE » sise à Magnanbougou, les cours ont effectivement repris. C’est le même constat au lycée « Kodonso » situé sur la route de Koulikoro. Certains parents d’élèves continuent toujours à effectuer leurs achats. Ils sont nombreux devant les librairies, au marché de Dabanani, pour acheter les fournitures scolaires (sacs à dos, livres, cahiers, stylos,), ainsi que la tenue scolaire qui font rêver certains enfants et donnent à la rentrée scolaire un petit air de fête. Dans l’ensemble, la rentrée scolaire s’est bien déroulée et il reste aux enfants de bien travailler afin de récompenser l’effort des parents.
Mamoudou SY, stagiaire
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Rentrée académique 2015-2016 à l’ISPRIC :
Sous le signe des innovations
La rentrée académique 2015-2016 de l’Institut des Sciences Politiques, Relations Internationales et Communications (ISPRIC), a été lancé officiellement le 5 octobre 2015 au sein de l’institut (derrière l’Hôtel Olympe). Elle a permis une prise de contact entre étudiants, professeurs, parents, autorités, partenaires techniques et financiers, responsables d’administration de l’Ispric. Plusieurs personnalités ont fait le déplacement à savoir : l’ancienne Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde, le Directeur général de l’Ispric, Mohamed Gakou.
Dans son discours de bienvenu, le Directeur Général de l’Ispric, Mohamed Gakou, a placé cette année universitaire sous le signe de l’innovation. L’innovation, a-t-il dit, c’est d’abord, l’enceinte de l’école qui est en train d’être modernisée grâce à l’effort conjugué de vous tous. Après 16 ans d’existence, ajoute le Mohamed Gakou, l’Ispric s’est inscrit à une vision d’excellence, c’est-à-dire, occupé les 70% des postes à pouvoir. Concernant le LMD, dit-il, une attitude à ce niveau a été adoptée par l’institut: avoir des bons enseignants, des meilleurs cadres pour transférer les connaissances. Cette année aussi, indique Mohamed Gakou, il y aura la création de trois laboratoires: les Labos des sciences politiques; de droit; sciences de la communication. Le but de ces labos est de préparer l’étudiant pour qu’à sa sortie, il soit capable d’être opérationnel immédiatement. Car l’Ispric est parti d’un constat. Beaucoup d’entreprises veulent recruter, mais les jeunes diplômés ne sont pas qualifiés. Pour réussir avec brio ces innovations, le Directeur Général de l’Ispric a invité les enseignants à les aider à faire des apprenants les meilleurs experts de demain. Mme Siby Ginette Bellegarde a invité les étudiants à plus de courage, d’assiduité, de persévérance, d’abnégation, dans le travail pour réussir avec succès. Cette année, a souligné le chargé des programmes de l’Ispric, Alou Badra Fofana, cinq bacheliers, au minimum, ont bénéficié d’une prise en charge entière de la 1ère à la 3ème pour le cycle de Licence. Les frais de scolarité de chacun d’eux est de 2.250.000 FCFA. D’autres bacheliers ont bénéficié de 30% à 50% de réduction sur leurs frais d’études. Des sketchs, des interventions oratoires, témoignages, ont mis fin à l’évènement.
Hadama B. Fofana
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Rentrée scolaire 2015 – 2016 :
Un casse-tête pour les parents d’élèves
Lors de chaque rentrée scolaire, les fournitures scolaires (sacs, cahiers, livres, stylo, ardoise, craies) sont très prisées et demeurent une préoccupation majeure pour les parents d’élèves qui ont à cœur de voir leurs enfants aller à l’école dans des meilleures conditions. Et cette année, la rentrée scolaire a pris au dépourvu des nombreux parents d’élèves au Mali. En effet, il y a à peine deux semaines, les parents étaient confrontés aux dépenses de la fête de Tabaski.
La rentrée scolaire 2015-2016 a démarré le 1er octobre 2015 au Mali. Et pour l’occasion, nous avons fait le tour chez quelques vendeurs de fournitures scolaires ou nous avons interrogé parents d’élèves et vendeurs de fournitures. Le constat est unanime : les fournitures sont chères et les parents sont aux abois. Si chez certains vendeurs de sacs les prix jonglent entre 2500 et 25.000 f Cfa, chez d’autres vendeurs les prix de sacs sont compris entre 1500 et 22500 f Cfa. Par contre cahiers, stylos, ardoise, craies sont resté à leur prix initial. «Actuellement, les sacs de bonnes qualités sont en manque chez les grossistes mais nous les détaillants nous en avons. Mais c’est très cher. Il y a vraiment une particularité entre cette année et les années précédentes. Les années précédentes, les clients étaient présents. Mais cette année il y a des jours ou on ne reçoit pratiquement aucun client. Tout cela est lié à la crise que le pays vit actuellement, l’argent ne circule pas, et la fête aussi a été très proche de la rentrée. Les marchandises sont très chères par rapport aux années précédentes. Mes sacs se vendent à partir de 1500 à 22500 f Cfa », nous a confié Chaka Dembélé, vendeur de sacs au marché d’Hamdallaye.
Abdoulaye Diarra, vendeur de fournitures scolaires au marché de Lafiabougou, abonde dans le même sens. « On n’a pas assez de clients pour le moment. La rentrée a été mal organisée. On attend la semaine prochaine voire si les choses vont bouger. Mes sacs varient entre 2.500 à 25.000 f Cfa », dit-il.
Les parents d’élèves débordés par des dépenses nombreuses, ne savent plus à quel saint se vouer.
Agna Touré, un parent d’élèves de cinq enfants nous parle du calvaire qui l’attend pour cette rentrée. « J’ai cinq élèves à la maison et je n’ai pas encore pu acheter toutes les fournitures. La rentrée nous a surpris et a été aussi très proche de la fête de tabaski, les fournitures sont très chère. Cette année est vraiment dure ». Cheick Kanté, un autre parent d’élèves, explique que les fournitures scolaires ne sont pas à la portée de tous les parents d’élèves. « Les parents sont vraiment fatigués, s’ils facilitent les choses ca va nous arranger, les fournitures sont très chères surtout les sacs. Ici, les sacs se vendent de 10.000 f Cfa à 15000 f Cfa. Cette somme n’est pas a la portée des pauvres et les temps sont vraiment durs », a martelé Cheikh Kanté. Face a la cherté des effets scolaires, beaucoup d’élèves ont reprit le chemin de l’école muni de simple cahier et stylo en attendant que la situation de leurs parents se décantent.
Alassane sow, stagiaire