« Une Ecole Publique Gratuite et de Qualité pour Tous », tel a été le thème de la conférence de presse organisée par le Syndicat National de l’Education et de la Culture (SNEC) en vue de marquer leur rentrée syndicale et celui de l’année scolaire 2013-2014.
Les engagements du gouvernement du Mali en 2000 à Dakar sur l’atteinte des objectifs de l’Education pour tous d’ici 2015 risquent d’être compromis à cause de l’insuffisance des moyens financiers, a expliqué le secrétaire général du SNEC, M. Kattra, dans son intervention. Ainsi, une école publique gratuite et de qualité pour tous est la volonté exprimée par le Syndicat National de l’Education et de la Culture (SNEC).
« Nous sommes à deux ans de la fin des engagements pris à Dakar en 2000 pour une éducation publique de qualité pour tous. Quatorze (14) ans bientôt : Où est la qualité de l’enseignement ? Où est la qualification des enseignants ? Où sont les infrastructures ? Où sont les conditions de vie et de travail des enseignants ? Où est le développement de la petite enfance ? Où est l’alphabétisation ? », S’interroge le SNEC. Et pourtant, la volonté affichée par les autorités n’a pas manqué et le budget, plus de 30%, est clamé sur tous les toits.
Face au processus de l’évaluation de ses engagements et le concept de partenariat mondial de l’éducation qui est en discussion à la 68ème Assemblée générale des Nations Unies, le SNEC s’interroge et s’inquiète sur le devenir de l’école malienne pour deux raisons fondamentales : le financement de l’éducation dont le budget est externe et sous condition des PTF ; l’ouverture du secteur de l’éducation aux privés dans les années à venir (post 2015).
Concernant la situation des enseignants des écoles communautaires et des privés laïcs, le SNEC reconnait que ces écoles ont participé au relèvement du taux brut de scolarisation suite à la fermeture des écoles de formation des maitres. Mais, le personnel de ces écoles ne dispose d’aucuns statuts surtout dans les écoles privées où la situation est encore dramatique car ‘’ son personnel ne dispose d’aucune convention les protégeant’’.
Le SNEC, face à ces situations dénonce l’attitude de certains promoteurs d’écoles privées et des comités de gestion scolaire des écoles communautaires quant à la gestion de ces enseignants. L’exemple le plus frappant a été celui du collège horizon « où la direction de cette école intimide, menace et profère des licenciements abusifs malgré l’avis défavorable de l’inspection du travail.
Adama DAO
C’est triste de constater que ceux là même qui ont en charge la gestion de l’école malienne en arrivent à une si virulente critique maintenant.
Ce qui est plus grave c’est les sous destinés à financer la promotion de cette école sont détournés par des élus locaux, tel qu’à Ségou, où le fonds ADARS de près de 40 millioans a été détourné par la mairie sans aucune sanction de l’autorité de tutelle, bien au courant de la gabégie.Dans quel pays sommes nous? De quelle démocratie tirons nous nos valeurs de gouvernance?
Franchement ya matière à décourager,à grossir le rang de ceux qui ne croient plus aux vertus de la libre administration, qui rime avec libre service des élus.
C’est dingue tout dispositif jurique ,adminitrtif et qu’en sais je
JIMMY
Comments are closed.