A quelques jours de la rentrée scolaire 2012-2013, l’inquiétude plane. La question qui taraude les esprits, c’est de savoir si la libération des régions occupées se fera avant la rentrée. Difficile certes mais pas impossible. La condition sine qua non est que les Maliens conjuguent les efforts.
Notre pays vit une étape difficile de son histoire suite à une crise qui ne dit pas son nom. Après l’occupation des trois régions du Nord (Tombouctou, Gao et Kidal) une partie importante de la région de Mopti vient d’être occupée par les islamistes. Est-ce possible d’effectuer une rentrée effective ?
Le Ministre de l’Education a, en son temps, annoncé l’organisation d’une session exceptionnelle pour les élèves du Nord pour ce mois d’octobre. Il serait regrettable que les élèves du Sud commencent l’année scolaire 2012-2013 pendant que ceux du Nord n’ont pas encore passé leur examen de l’année dernière. A ce propos, l’honorable Abdoul Malick DIALLO, député élu à Ansongo a, à travers une interview accordée à un journal de la place, estimé que : ” Une rentrée scolaire partielle au Sud du pays scellera, aux yeux des populations du Nord, la partition du pays”.
Nous osons espérer une récupération rapide de notre territoire pour que les examens se préparent le plus rapidement et que les enfants du Nord comme ceux du Sud puissent rependre les chemins de l’école conformément à notre Constitution qui fait de l’éducation un droit pour tous ses fils.
Pour éviter un sentiment d’abandon des populations du Nord qui se fait entendre souvent de ces ressortissants, le Gouvernement d’Union Nationale, l’une des raisons qui ont allégé la crise institutionnelle, doit tout mettre en œuvre pour chasser ces indésirables islamistes hors de nos frontières afin que les élèves du Sud comme ceux du Nord retrouvent les chemins de l’école ensemble.
La rentrée scolaire prochaine s’annonce partielle, eu égard à l’occupation par les islamistes de certaines parties de notre territoire. Impossible n’étant pas malien, nous exhortons nos braves militaires à méditer sur ce passage de notre hymne National : ” Si l’ennemi découvre son front au-dedans ou au-dehors,… nous sommes résolus de mourir…”
Abou BOLOZOGOLA
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