Les parents d’élèves peinent à joindre les deux bouts après l’achat du mouton, des habits, condiments et autres obligations relatives à cette grande fête du monde musulman.
Qui dit rentrée scolaire dit aussi frais d’inscription, tenues scolaires, fournitures et dotation en carburant pour aller chercher les enfants. L’endettement est une solution pour certains, qui n’ont pourtant pas fini d’éponger les dettes contracter lors de la tabaski.
Les écoles aussi ressentent cette réalité. Les directeurs des établissements scolaires côtoyé tiennent tous le même langage : les versements de frais d’inscription sont timides et ne seront effectifs qu’en fin de mois. Car, les parents d’élèves ne sont pas en mesure d’assurer les formalités de début d’année scolaire. Avec la crise qui perdure, rendant le contexte économique délicat, en plus de la cherté de la vie qui a crève ”l’assiette de la ménagère”, il est clair que le 1er trimestre sera au ralenti sur le plan financier dans les caisses des différentes écoles de la place avec ces fonctionnaires qui tirent la queue diable pour survivre.
D’ailleurs, la centrale syndicale Untm (Union nationale des travailleurs du Mali) vient de déposer un préavis de grève de 72 h après plus de trois semaines de négociation. Le ministre de la Fonction publique ne voulant pas mettre lacerise sur le gâteau, le blocage qui se profile à l’horizon risque aussi de paralyser l’école.
Idrissa KEITA