Rentée scolaire 2012-2013 : Les réalités des différents établissements

Officiellement prévue pour le 24 septembre  pour certains et le 1er octobre pour d’autres, la rentrée scolaire s’est effectuée dans une morosité notoire.
 
Nous avons fait le tour des établissements publics et privés où les realités varient d’un établissement à un autre. Suivons les reactions de certains proviseurs.
Moussa Bâ, proviseur du Lycée Marie Sainte Claire
Chez nous la rentée est effective. Les professeurs ont leur emploi du temps et ont commencé à dispenser les cours. Les élèves ont aussi répondu présents. Pour les quelques classes qui trainent  les pas, c’est dû au fait que les enfants sont en train de prendre leurs fournitures.
Parlant de la reforme, nous l’avons toujours approuvée, après la 10e commune, nous sommes dans la logique de poursuivre la reforme. Mais il faut que les mesures d’accompagnement suivent. Il s’agit de la formation des enseignants à ces nouvelles filières. Déjà, le programme est disponible. Il faudra souligner que nous n’allons pas attendre le gouvernement pour la formation de nos enseignants. Nous avons demandé à l’accadémie des formateurs pour la formation de nos enseignants à notre charge.
Ali Bazzi, proviseur du lycée Sabil el Nadjah
Nous allons mettre à la disposition des élèves les fournitures, d’ici la fin de la semaine. A partir du 1er octobre, la rentrée sera effective chez nous.
En ce qui concerne la formation du corps enseignant aux nouvelles filières, nous n’avons pas de souci. Car selon nos informations, il y a une cellule à l’Association des écoles privées agrées du Mali (Aepam) dont nous sommes membre, qui s’occupe du volet formation. Aussitôt que nous serons mis au corant et de la caution à payer pour la formation des enseignants, nous allons prendre des dispositions utiles pour que ceux qui le désirent puissent bénéficier de ladite formation. En plus, la plupart de mes enseignants viennent des écoles publiques.  C’est pour dire que ceux-ci bénéficient de la formation de l’Etat.
Abdramane Diallo, directeur de l’école fondamentale Mamadou Konaté II, 1er cycle
Chez moi, le demarrage des cours de l’année 2012-2013 est effectif. Sur mes 6 enseignants, 5 sont présents et l’autre est empêché. Depuis 08 heures, les élèves sont en classe.
Sœur Bernatte Michel Diarra, directrice de l’école fondamentale de Notre Dame du Niger
Toutes les conditions sont réunies à notre école pour le démarrage des cours. Les maîtres aussi bien que les élèves sont sur place. Les cours se déroulent normalement. Vraiment on a aucun problème.
Dembélé Maria Josée Samaké, Proviseur du lycée Notre Dame du Niger
A 07 heures déjà,  les élèves munis de matériels didactiques étaient présents. Les enseignants qui ont reçu leur emploi du temps étaient aussi au rendez-vous.
S’agissant de la réforme de l’ensegnement secondaire, pendant les vacances, on a demandé aux élèves de faire le choix des filières. Cela a été fait.  Ceux qui détenaient les classes de 10ème commune peuvent évoluer avec les nouvelles filières des classes de 11ème année en attendant les sessions de recyclage.
Je profite de cette occasion pour exhorter tout le monde à s’impliquer, car le bilan de l’année 2011-2012 interpelle tous.
Abdoulaye Keïta, Proviseur du lycée Amadou Hampaté Ba
Demander si les conditions sont réunies pour la reprise, je dirai que c’est de l’utopie. Car aucun établissement à l’heure actuelle ne peut dire que les conditions ne sont pas réunies. Dans la mesure où personne ne peut discuter du rôle regalien de l’Etat. Chacun à son niveau essaie d’évacuer les problèmes émanant de son établissement.
A mon niveau, il n’y a pas de problème en tant que tel. Sauf que les enfants attendent la date indiquée pour venir récuperer les fournitures. Alors qu’’on ne peut pas recupérer les materiels didactiques et commencer les cours le même jour sans remplir certaines formalités.
En ce qui concerne la formation des enseignants aux nouvelles filières des classes de 11ème, mes enseignants on bénéficié de la première formation initiée en 2011-2012. A cause de la faiblesse de l’Etat, le syndicat a pris des dispositions pour prendre en chagre la formation avec le concours de l’Etat.
Bayoussou Poudiougou, Proviseur du Lycée Mamadou Sarr.
C’est une rentrée timide. Comme d’habitude la rentrée s’effectue en octobre. Compte tenu de l’organisation de la session speciale pour les élèves du Nord, le ministre a demandé de reprendre le 24 septembre. A Mamadou Sarr, nous avons repris. Depuis le 20 septembre, nous avons  tenu le Conseil des professeurs, on a dressé l’emploi du temps et apprêté les salles. Cependant, force est de reconnaître que les fournitures  disponibles ne pas suffisantes. Le  vendredi dernier, on nous a donné quelques cahiers pour nous permettre de démarrer. Nous esperons que d’ici la fin de la semaine nous aurions la dotions nécessaire. D’ici là, nous avons donné à chaque élève 1 cahier de 200 pages, 2 cahiers de 100 pages, 1 bic bleu et 1 bic rouge. D’ordinaire,     c’est 10 cahiers de 100 pages 5 cahiers de 200 pages, 2 bics bleus et 1 bic rouge par élève.
Quant aux trois filières des 11e, nous avons remis le nouveau programme aux enseignants. Mais  que ce soit le nouveau ou l’ancien programme, il faut la formation continue des professeurs.
Je saisis cette opportunité  pour lancer un message aux élèves et parents d’élèves. Même si  les résultats de l’année  passéé ont été catastrophiques, ils reflètent le niveau réel de l’élève malien. Ces résultats doivent servir de leçon pour tout le monde.  En ce qui nous concerne, on a longuement discuté ce problème au cours du Conseil des professeurs. Il faut que les élèves et les parents d’eleves se resaissisent et s’attaquent à l’essentiel. Il s’agit de travailler et de travailler dur. Je demande au Comité Aeem de changer sa méthode de lutte. Des  revendications d’accord, mais étant en classe.
Ce faible taux permettra aux uns et autres de redoubler d’effort. Je vous promets que l’année prochaine , à la même periode, je  vous presenterai le triple du taux de cette année.
Oumar KONATE

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