L’Institut Supérieur de Commerce ISC Business School a reçu, le vendredi 13 décembre dans ses locaux, le sociologue et essayiste malien Mohamed Amara pour y échanger avec les étudiants autour de son ouvrage “Marchands d’angoisse”, publié chez Grandvaux à Paris en 2019.
Les responsables de l’ISC Business School accordent un intérêt particulier à la culture et à la lecture. C’est pourquoi, depuis sa création, cet établissement spécialisé en gestion et commerce a noué un partenariat avec l’Institut Français du Mali qui lui permet de recevoir dans ses locaux des hommes de culture, notamment des écrivains. Et en dernière rencontre littéraire, l’ISC Business School recevait le vendredi 13 décembre dernier le sociologue et essayiste malien Mohamed Amara pour échanger autour de son ouvrage “Marchands d’angoisse”. Ce fut une rencontre très participative et enrichissante pour les étudiants.
Cet ouvrage “Marchands d’angoisse” est un Essai qui plante le décor sur les situations quotidiennes du Mali et du Sahel telles que les questions de sécurité, politique, santé, terrorisme et la place des Ong dans nos pays. Il propose également des solutions politiques pour une bonne gouvernance de nos Etats. “Le niveau participatif des étudiants était vraiment bon. C’était dynamique car avant de venir, les étudiants ont eu à lire le livre et cela a donné plus d’engouement aux débats”, apprécie l’auteur.
Interrogé sur le litre de l’ouvrage, l’auteur affirme que “les Marchands d’Angoisse sont ceux qui spolient le peuple et qui ne le lui laissent aucune liberté pour rebondir, ceux qui se goinfrent des biens communs sans honte, ceux à qui la crise actuelle profite sans gêne, ceux qui gouvernement par la terreur, ceux qui déboussolent et excluent leurs congénères”.
Selon Ousmana Diarra, responsable de la médiathèque de l’Institut Français, également écrivain, cette initiative permet non seulement de promouvoir les ouvrages des écrivains maliens, mais aussi d’inciter les étudiants à la lecture. Ce qui reste la base d’une excellente formation.
Youssouf KONE
