Rencontre entre Mme Siby Ginette Bellegarde et les partenaires de l’Université : La rentrée académique 2011/2012 encore et toujours au cœur des préoccupations

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Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde, a rencontré, le vendredi dernier au CCIB, les partenaires de l’école pour les faire part de l’état d’avancement des stratégies de redressement de notre enseignement supérieur. En plus du SNESUP, de l’AEEM et des membres de l’Association des Parents d’Elèves, on notait également la présence des recteurs des universités des Sciences sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), le Pr Bani TOURE et des Lettres et des Sciences humaines de Bamako (ULSHB), le Pr GUINDO Djénéba TRAORE.

Cette rencontre faisait suite à une autre qui avait eu lieu entre le ministère, les doyens des facultés et les directeurs des grandes écoles. Dans son éclairage, le ministre a affirmé qu’après  la décision du 14 juillet dernier, ordonnant la fermeture de la ‘’défunte université de Bamako’’, un document comportant les préoccupations de l’école a été proposé au gouvernement à la suite duquel trois décisions majeures ont été prises. Il s’agit de la fermeture des facultés, de l’évacuation des internats qui sont en cours de rénovation depuis un mois et enfin la création de quatre universités à Bamako. Ces quatre universités dont les recteurs travaillent d’arrache pied pour constituer leur bureau compteront en leur sein un nombre gérable allant de 10 000 à 40 000 étudiants. Notamment l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) qui regroupe désormais la FMPOS et la FAST abritera 10 493 étudiants formés par 429 enseignants, sous les ordres de 67 administrateurs dont  le Recteur, Pr Adama Diaman KEITA. L’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) associant la FSJP et les étudiants en Droit du Centre d’Enseignement Supérieur de Bamako a pour Recteur le Pr Salif BERTHE. Ce dernier qui travaillera avec 59 autres personnes, aura en charge la gestion de 39 575 étudiants encadrés par 144 enseignants.

La rénovation des campus, rétrocédés par l’AEEM au CENOU depuis le 22 août 2011, prendra terme en mi-décembre de l’année en cours. Mais avant cette date la rentrée sera effective faute de quoi il n’y aura pas une année 2011-2012 selon les dires du ministre.

La nouvelle rentrée permettra d’apaiser les violences dans l’espace universitaire, de favoriser l’autonomie et la responsabilité des universités à travers des organes de gestion propre, d’impulser une nouvelle dynamique dans l’enseignement supérieur, les formations et la recherche selon les différents objectifs de la reforme universitaire envisagée. Rien ne sera comme avant tel que le disent certains car le site universitaire de Kabala prendra fin en avril 2012 ; au cours du même mois 4 080 lits seront à la disposition des étudiants des résidences pour lesquelles un programme de lutte contre l’insécurité et l’insalubrité verra le jour.

Au-delà de tout ce qui se  dessine, nous pouvons dire que nos autorités universitaires ont à cœur de faire de notre enseignement supérieur une référence internationale surtout quand on s’en tient à cette déclaration du ministre  « nous voulons une rentrée réussie où les étudiants auront la joie d’apprendre et où les enseignants se sentiront mieux ».

YAYA S. GUINDO

 

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