Celle-ci, de sa création à nos jours, ne cesse d’accomplir noblement les missions qui lui sont assignées, à travers une administration générale, bien que les ressources tardent à être mobilisées.
C’est dans la salle des conférences de l’Ambassade du Burkina Faso que cette rencontre ait liée. Elle a réuni autour du vice-président de la Fondation Karanta, le ministre malien de l’Education Nationale M. Kénékouo dit Barthelemy Togo, les Ambassadeurs du Burkina Faso, son Excellence KodioLougue, du Sénégal, son Excellence Assane N’DOYE, de la Guinée Conakry, son Excellence Kabiné Konde, la Cote d’Ivoire par le secrétaire de son Excellence Samuel Ouattara et le consul du Niger Harber Touré. Du coté de l’équipe administrative de la Fondation Karanta, il y avait l’administrateur général M. Lassana Cherif et une franche importante de ses collaborateurs. C’était le jeudi 2 avril 2015.
L’Ambassadeur du Burkina Faso a dans un rappel a évoqué le contexte de la présente rencontre. Organisée par la Fondation Karanta, en collaboration avec le département en charge de l’éducation nationale au Mali, la bprésente réunion permet de partager les enjeux et la place que l’Alphabétisation et l’Education Non Formelle (AENF) occupent dans les politiques de développement des pays membres de la Fondation. Parlant de l’intérêt d’une telle rencontre entre diplomates, son Excellence Kodio Lougue dira qu’elle constitue pour eux, une opportunité pour mieux les informer sur les activités de la FondationKaranta. Ces activités sont entre autres : les différents projets et programmes que la Fondation Karanta élabore en fonction des besoins des Etats membres. Aussi, cette réunion leur a permis de mieux s’imprégner de la situation réelle de l’AENF dans l’espace Karanta.
Le ministre de l’Education Nationale du Mali Kénékouo dit Barthelemy Togo, pour sa part a rappelé les principales missions assignées à leur institution commune. Il s’agit entre autres : l’assistance des ministères en charge de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle de nos Etats dans la conception et la mise en œuvre de politiques de base non formelle et d’insertion socioprofessionnelle des populations ; la mobilisation des ressources destinées à appuyer les initiatives de développement quantitatif et qualitatif de l’éducation de base non formelle ; l’apport d’un appui aux projets d’éducation de base non formelle et de formation initiés par les Etats ; l’identification, la capitalisation et la vulgarisation des expériences réussies en vue de leur extension dans l’espace Karanta ; l’aide aux acteurs impliqués dans la projets d’éducation non formelle à se mettre en réseau pour éviter la dispersion des efforts ; la création des conditions qui favorisent l’intégration des pays africains en général, celle des pays de la sous-région en particulier etc.
Toujours aux dires du ministre de l’Education nationale du Mali, le paiement régulier des cotisations des Etats membres au budget de l’institution et la mise en place de financement innovants constituent, aujourd’hui, une nécessité absolue pour garantir les conditions de travail descentes des experts de la Fondation Karanta. Egalement, le paiement régulier de ces cotisations annuelles, à hauteur de 35 millions de F CFA par pays vont servir à mettre en œuvre les projets et programmes d’activités de cette institution commune. Ainsi, corroborant le dicton : « Rendre à Cesar ce qui est à César », Kénékouo dit Barthelemy Togo dira que : « les experts de la Fondation Karanta ont abattu de gros efforts de conception de projets et programmes d’activités dont leurs misent en œuvre dans les pays de l’espace Karanta exige la mobilisation de moyens financiers qui sont en deçà des capacités des pays membres ».
Diakalia M Dembélé