Afin de sauver l’école malienne d’une année blanche qui l’a menace, le gouvernement du Mali avait programmé lors de son premier conseil de ministre version «Boubou Cissé », de tenir au CICB, une grande rencontre avec tous les acteurs de l’école, le samedi 11 mai 2019. Ladite rencontre, l’on se rappelle, a été finalement délocalisée à la primature. Mais le moins que l’on puisse dire c’est que les « vrais acteurs » concernés par la question: les enseignants grévistes, c’est-à-dire, le collectif des syndicats d’enseignants signataires du 15 Octobre 2016, n’étaient pas à la rencontre. Ces deniers ont affirmé ne pas être associés à la rencontre, qu’ils n’ont pas été invités.
Par contre, certains acteurs de la société civile notamment la fédération des parents d’élèves, les représentants religieux ainsi que l’AEEM, ont répondu à l’appel du gouvernement. Au terme de la rencontre, les différentes parties sont convenues de mettre en place, de commissions de conciliation et des bons offices pour trouver une solution à cette crise qui menace l’école malienne. Cette rencontre de haut niveau sur l’école malienne, initiée par le gouvernement devrait servir de cadre de dialogue pour les différentes parties, afin d’aboutir à un consensus convenable à une sortie de crise.
« La rencontre a été convoquée afin que les Maliens dans une configuration élargie se concertent autour de la grève des syndicats d’enseignants de nature même à menacer l’année scolaire», a indiqué le ministre de l’Éducation nationale Témoré Tioulenta. Pour soutenir cette thèse, le ministre de l’Éducation Témoré Tioulenta a aussi fait savoir que « les pistes qui seront empruntées par l’ensemble des acteurs seront affinées pour qu’elles soient soutenables par le budget d’État et acceptables par les syndicats », a-t-il dit.
Mais les enseignants « grévistes » restent sceptiques sur les commissions de bons offices. Selon eux, les commissions de conciliation et de bons offices annoncées par le gouvernement «ne sauraient en aucun cas être la solution au problème». Ils affirment que «des textes juridiques existent pour gérer les litiges dans le monde du travail» et l’État devrait s’en imprégner. Il est a rappelé que trois points de revendications constituent encore la pomme de divergence entre le syndicat des enseignants signataires du 15 octobre et le gouvernement : la prime de logement, prime des frais d’examens et l’accès au concours et la nomination des fonctionnaires enseignants des collectivités dans les services centraux de l’État.
A ce jour, ajoutons que les syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016 poursuivent leur énième mot d’ordre de grève. Si l’on ne prend garde, le nouveau préavis de grève annoncé du 22 mai au 28 juin 2019 qui vient d’être déposé par les syndicats grévistes, si cela est mis en exécution, il nous conduira à l’année blanche. Que nous en garde.
Kouma, kouma, kouma tiaman té foi gna. Il faut satisfaire aux revendications des enseignants car eux au moins sont plus utiles que les rebelles de Kidal qui sont à la charge du budget d’état.
Sous le soleil de $aint-Trumput€$ & $aint-Troumput€$ coquillages et crustacés dans le kul…
Robot livreur à l’apparence d’un WC à cassette et l’Hygiafourb€
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