Remontés contre la grève illimitée du Snesup : Les étudiants de la FMPOS remettent une pétition au PM

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Après la marche pacifique qu’ils ont tenue la semaine dernière, de l’Hôpital Gabriel Touré au monument de l’indépendance pour manifester leur mécontentement contre la grève illimitée du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup), les étudiants de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (Fmpos) ont rédigé une pétition à remettre au nouveau Premier ministre (Pm), Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé. C’était le 12 avril 2011.

Descendus de leurs cars du PG, les étudiants, conduits par le secrétaire général de leur comité AEEM, Sylvestre Togo, ont été accueillis à la primature par le chef de cabinet du Premier ministre. La déclaration, objet de la pétition, souligne d’abord leur souffrance à cause d’une nouvelle grève illimitée du Snesup déclenchée le 19 mars dernier. Ils estiment qu’ils sont été victimes, l’année dernière, de plus de quatre mois de grève des enseignants qui perdurent jusqu’à présent.

Dans cette situation, révèle la motion, nul ne peut prédire l’effectivité de la rentrée universitaire 2010-2011 dans les facultés et grandes écoles. « Nous sommes otages de cette grève illimitée imposée par nos professeurs. Raison pour laquelle, nous vous interpellons Mme le Premier ministre en tant que mère pour nous aider à trouver une solution juste et durable à la crise avant le 1er mai 2011. Sinon, vous conviendrez avec nous, qu’après ce délai, l’année serait plus que compromise. Ce qui n’est souhaitable pour personne », indique la déclaration. La création d’une faculté privée de médecine « Université Kankou Moussa » est aux yeux des étudiants de la Fmpos anormale, en dépit de la lettre n°0019 /MESRS /CAB autorisant son ouverture.

Les universitaires ont rappelé que les promoteurs ont été enseignants à la Fmpos et artisans du numérus à la Fmpos, numérus clausus auquel l’Université Kankou Moussa échappe. Pourtant, les étudiants de cette université privée qui, selon eux, n’aurait pas signé de convention avec les Centres Hospitaliers Universitaires (Chu) sont envoyés en stage dans ces centres. La fermeture pure et simple, selon la déclaration, de cet établissement s’impose, en attendant les clarifications sur son statut et ses modalités de fonctionnement, prenant en compte les structures publiques existantes. Cela, pour éviter des incompréhensions majeures.

Hadama B. Fofana

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