Après une tournée à l’intérieur du Mali, les membres du bureau exécutif du syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec) ont procédé à leur conférence de presse traditionnelle qui a lieu avant ou après les examens scolaires.
En faisant l’état des lieux, Maouloud Ben Kattra dira que le système éducatif et socioculturel est au creux de la vague, avec des difficultés comme l‘insuffisance d’infrastructures scolaires et socioculturelles et leur état dégradant ; la pénurie d’enseignants ; l’insuffisance de formation continue ; l’inadéquation entre la formation initiale et les pratiques de classe ; les innovations multiples et inachevées ; la pluralité de type d’enseignants ; l’insuffisance d’enseignants qualifiés et de suivis pédagogiques ; l’entrave de l’accès à la scolarisation par le paiement de faux frais (inscription et cotisation scolaire). A ceci s’ajoutent l’insuffisance de matériels et manuels didactiques ; l’existence de classes à effectif hors norme ; la faible rémunération des travailleurs et le retard qu’accuse leur paiement par endroit et suivant le type d’enseignants ; le retard dans les avancements de grades, les entraves dans la mobilité et l’obtention de congés de formation, notamment chez les fonctionnaires des collectivités territoriales.
En outre, il faut rappeler qu’au sortir du 12è congrès ordinaire tenu les 2, 3 et 4 juillet 2013, il est ressorti une plateforme revendicative prenant en compte les préoccupations des militantes et militants de l’Enseignement supérieur ; de l’Éducation, de la Culture, de la Jeunesse, du Sport, de l’Artisanat et du Tourisme.
Cette plateforme revendicative, selon Maouloud Ben Katra, a été transmise aux différents ministères partenaires, il y a de cela deux ans. Selon lui, seuls le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de l’Administration territoriale et de la décentralisation ont répondu favorablement. Face à ces tristes constats, le Snec a fait des propositions tout en mettant en garde l’Etat et les « mains invisibles » qui sabotent l’éducation et la culture maliennes. «Qu’on arrête avec les nominations de coloration politique. Nous sommes à la phase d’alerte et de mise en garde. Si nos revendications ne sont pas prises en compte nous allons frapper fort», prévient Maouloud Ben Kattra.
En clair, le Snec demande à l’Etat de résoudre certains problèmes cruciaux en procédant à des reformes avec une vision définie pour le développement de notre pays.
Ibrahim M.GUEYE
L’école malienne doit change tout
Ben KATTRA est un grand homme de ce pays qui songe à la souffrance de tous les maliens de la couche pauvre de ce pays. Qu’Allah le tout puissant protège cet homme d’une très grande philanthropie. Allah te protègera sans équivoque Ben KATTRA
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