Les travaux de « l’atelier sur le diagnostic des besoins de formation, l’identification des filières et l’élaboration dans le cadre du système Licence master doctorat (LMD) » se sont achevés vendredi à l’hôtel Olympe.
Organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en partenariat avec le Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES), l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la session participe de la reforme universitaire et de la mise en œuvre du système Licence master doctorat dans notre pays. Elle s’est attachée à diagnostiquer les besoins de formation, identifier les filières et élaborer les curricula dans le cadre du système LMD. L’atelier devrait également aider à identifier les besoins de formation des filières porteuses et analyser les filières identifiées.
La cérémonie de clôture, présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est déroulée en présence des recteurs des universités de Bamako et de Ségou, des directeurs des grandes écoles et instituts d’enseignement supérieur et de recherche, des doyens des facultés et des secrétaires généraux des syndicats de l’enseignement supérieur. Après avoir rappelé les objectifs de l’atelier, Barthélémy K. Togo a assuré que la rencontre avait répondu aux questions primordiales : quels sont les axes de développement prioritaires pour le Mali, quels sont les besoins de formation du pays, quelles sont les filières prioritaires ou porteuses pour le pays ? Cet exercice a permis d’enrichir les communications faites par les experts et d’avoir une vision commune sur les questions posées. De ce fait, les vingt quatre filières retenues par un large consensus comme étant les plus porteuses à implémenter dans notre pays, vont requérir l’attention particulière du département en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Des efforts louables seront déployés en vue d’une réussite totale du processus en cours. « Vous ne devez plus élaborer vos offres de formation sans interroger l’environnement de vos établissements respectifs et sans impliquer le milieu socioprofessionnel dans tout le processus jusqu’à la participation à la formation. C’est seulement à ce prix que les mots comme l’employabilité et l’auto-emploi auront tout leurs sens », a recommandé Barthélémy K. Togo.