Réfléchir, c’est dire non !

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Quand le grand possesseur du diable en bouteille demande aux autres de libérer les siens, tout devient absurde et raillerie. On ne demande pas aux autres de divorcer de leurs femmes tout en gardant la sienne : réfléchir, c’est dire non !

Le train-train éhonté de l’école malienne est arrivé à ses confins. Si nos autorités refusent d’être justes alors l’autre classe leur apprendra la bonne manière (avec la méthode traditionnelle). Vous dîtes que le grenier est vide, mais dites-nous si vous l’avez trouvé vide. Le 28 février 2019, suite à la sortie nationale de l’AEEM, une élève m’a posé la question de savoir si nos autorités ont la croix de Christ ou le chapelet. Je lui ai répondu : peut-être dans le vide-ordures.

Nos “légats hors-services” et nos “parents d’élèves hors-services” sont devenus des sourds-muets aveugles paralysés. Pourtant aucun d’entre eux n’était resté en marge de la scène inactuelle de “Bouabablarisme” et de “Bouatablarisme”.  L’histoire les interpelle aujourd’hui pour créer la plate-forme “Ecoletablarisme”. Le chef de file des légats de gauche a-t-il perdu sa nationalité ? Ou nous trompe-t-il ? Ou encore la cause de l’éducation n’était-elle pas dans son programme ou du moins les souris ont-elles  rongé son programme ?

Chères autorités, les fils et filles du pays réclament leur droit : le droit à l’éducation. Veillez penser à feu Modibo KEITA, pour ce qu’il a fait pour vous quand vous étiez sur les bancs comme nous le sommes aujourd’hui. Feu Modibo KEITA, avec son patriotisme pratique, a garanti votre avenir ; alors il est de votre devoir, si votre patriotisme n’est pas que grammaire, de nous mettre dans nos droits.

« Ouvrez en grand nombre les écoles et vous fermerez les prisons »,  disait Nelson MANDELA. Ce qui est sûr quand vous fermez une salle de classe, vous ouvrez en même temps une salle hors-la-loi et de gangsters.

 

Abdramane COULIBALY

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