Redéploiement des enseignants : Le ministre Barthély Togo accusé de violer la loi

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Barthélémy Togo
Kénékouo dit Barthelemy Togo

Le ministre de l’Education de l’Alphabétisation et des Langues, Barthénemi Togo, a demandé aux ressources humaines du secteur de l’éducation de désengorger la capitale et les villes en surplus d’enseignants, une mesure que certains enseignants considèrent comme une entorse à la loi.

Le ministre de l’Education a récemment procédé à la mutation de nombreux enseignants des  grandes villes vers l’intérieur du pays. La décision parait aux yeux de beaucoup d’entre eux comme deux poids deux mesures, et pour cause. Au moment où il décide du redéploiement massif de certains à l’intérieur  du pays, sous prétexte que la capitale et les régionales connaissent une pléthore d’enseignants, d’autres sont mutés dans la ville de Bamako et dans les différentes capitales régionales. Il y a une contradiction dans la décision prise par le ministre et la situation, quelque peu confuse, remet au gout du jour la difficulté de gérer le personnel enseignant. Pendant que les écoles  de certaines villes sont  débordées, d’autres sont complètement vides et il en existe à l’intérieur du pays qui ne compte le moindre enseignant. Certains établissements ont même cessé de fonctionner  à cause du manque de personnel, lorsque des écoles de la capitale et des chefs-lieux de région sont débordées d’enseignants.

Le déséquilibre a pris des proportions si alarmantes que le ministre Togo tente de combler le fossé entre les localités. Mais la mesure suscite aujourd’hui beaucoup de réactions négatives dans les rangs des enseignants car beaucoup pensent que cette décision est contre la loi surtout pour les fonctionnaires des collectivités dont la mutation requiert l’avis de l’intéressé mais aussi l’accord des services employeurs

Alou KEITA

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9 COMMENTAIRES

    • faute aux 1er responsables du departement monsieur goudoudou. IL faut voir des mauvais cadres qui n’ont appris que tuer le système éducatif, se voit au cabinet et Directeur nat adjoint et

  1. Ce refus met en péril l’autorité de l’Etat et du coup la faiblesse des textes. La gestion des ressources humaines doit se faire sans sentiment, au niveau de l’éducation c’est très complexe avec un droit fondamental (Education) pour l’enfant qui est le concerné, est ce qu’on doit refuser d’aller enseigner? Quand c’est une mutation on brandit un texte, en faisant abstraction du fait qu’on ne recrute pas pour une localité, le premier serment c’est de servir où besoin sera, les cadres ont été formés dans les brousses, ces mêmes cadres refusent la brousse, paradoxe, la cause de notre misère la mauvaise éducation des enfants du pays, pas de développement sans bonne éducation. Deux ou trois enseignants pour une est réel, aussi deux ou trois enseignants pour six classe est réel, le redéploiement est un impératif si on veut satisfaire le droit fondamental de l’enfant à l’Education. Ce qui refuse d’aller sont protégés politiquement et c’est cette protection politique qui complique les mutations des agents généralement à tous les niveaux de l’Education Nationale. IL est préférable de dépolitiser l’école si on veut des cadres pour développer ce pays.

  2. IL Y A DES SALLES ET MÊME DES ÉTAGES VIDES ENTRE TEMPS AU LYCÉE ASKIA ET PRESQUE DANS TOUS LES LYCÉES ÉTATIQUES mais ce n’est pas de l’argent perdu pour tout le monde. Le business de lycée ou d’école privée ou de cabinet clinique privée au Mali EST PLUS RENTABLE QUE CELUI DE LA DROGUE ON S EN FOUT DE CE PAYS et tout le monde est pareille

  3. Je pense que le Ministre a raison de faire ainsi car nul n’est au dessus de la loi, ceux la qui ont commence leur carriere en brousse il y’a 5 a 10 ans ne sont ils pas des maliens? si oui alors pourquoi crier laisser le Ministre faire son travail. A bon entendeur salut.

  4. je vous en prie peut etre tu na pas ete victime sinon les fonctionnaires des collectivites en fin de formation avaient demande une affectation au niveau des services centraux mais le Ministre togo a debouté leurs demandes au motif que les collectivites ne peuvent aller ds ces services.donc les fonctionnaires des collectivites ont demandés a etre affecter ds leurs collectivites dorigines mais a la grnde surprise on leurs affecte a linterieur du pays sans leurs consentements etant donné que larreté 3282 du 11 /2011 au chapitre de laffectation et de la mutation est precis et clairs .NB au meme moment son cousin a ete affecté ds un lycé a bko .quelle injustice a legard des autres qui sont sur le meme arreté de rappel en activite dy 1 er sept 2015 signe par le ministre Maiga .hors la constitution malienne dit que les hommes naissent et demeurent libres egaux en droits et en devoirs .Et en matiere de fonctionnement des services publics les lois de roland st clairs .dons appliquons les lois pour pourvoir bien gerer

  5. La pléthore des enseignants est un constat. En même temps, il y a des enseignants qui servent le début de leur carrière à l’intérieur du pays. Ce serait donc justice de les laisser venir à Bamako s’ils le désirent. Bref, on ne peut pas faire d’omelette sans casser des oeufs.

  6. Salam,
    Alou évite de publier des avis personnel sur des problèmes national et retient une bonne foi pour toute : qu’on apprend pas au vieux singe à faire la grimasse.
    Ce ministre n’a pas été nommé par hasard ou pour combler un vide politique
    Il ne connait que ce département toute sa carrier professionnel.
    Salam

    • non Malx ce sinistre avec ses pratiques de bien de celui qui lui a bien servi ne save plus quoi faire . il doit partir avec son mauvais entourage

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