Le ministère de l’Education nationale s’est adossé aux efforts financiers consentis pour exprimer sa surprise et son regret sur la reconduction du mot d’ordre de grève.
La reconduction de cette grève des associations de promoteurs d’écoles privées de l’enseignement secondaire passe mal à travers la gorge du gouvernement. Dans un communiqué publié hier et signé par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Issoufi Dicko a accueilli cette décision avec surprise, d’autant plus que sur un reliquat de trois milliards quatre cent quatre-vingt-dix-neuf millions quatre cent soixante-sept mille (3.499.467.000) francs CFA au niveau du district de Bamako, le ministre de l’Economie et des Finances s’est engagé à régler immédiatement un montant de deux milliards (2.000.000.000) francs CFA dès l’établissement des mandats par les services compétents. Nonobstant, la porte reste ouverte. A en juger par l’appel du ministre de l’Education nationale qui a ‘’réitéré son appel au dialogue et à la préservation des intérêts des enfants du Mali’’.
Les associations de promoteurs d’écoles privées de l’enseignement secondaire ont reconduit leur mot d’ordre d’arrêt de travail de 120 heures à compter du lundi 13 novembre dernier.
Les associations de promoteurs d’écoles privées de l’enseignement secondaire vont –elles revenir de sitôt à la table des négociations ? Le temps nous le dira
Diakaridia Sanogo
Nous sommes dans pays très bizarre où les syndicalistes sont de véritables pingouins, incapables de travailler avec discernement, responsabilité et de façon raisonnable. Comment peut-on se ficher totalement de la vie des enfants après tous ces efforts du gouvernement et du ministère de tutelle? Quand on lance des grèves il faut la faire de façon raisonnable sans détruire le secteur en question, on dirai que ce ne sont pas des maliens qui se soucis de la vie des enfants de ce pays; tout compte fait, ces écoles appartiennent à nos anciens dignitaires qui ont détruit l’éducation de ce pays en enterrant les écoles publiques de ce pays depuis plus de trois décennies maintenant, ce qui est juste c’est de finir avec ces écoles privées en orientant les choses sur nos écoles publiques, cela très rapidement. Ce qui est certain, dans une grève il est difficile et très difficile de tout gagner tout suite, il faut aller progressivement en se refusant d’hypothéquer l’avenir des enfants qui est déjà très écorché dans ce pays depuis plus de trois décennies maintenant, si ce n’est pas les syndicalistes; c’est les djihadistes, nous sommes face à des fils qui veulent détruire ce pays et quand ils finirons leur sale forfait, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer et les conséquences toucherons tout le monde. Aujourd’hui nous nous demandons comment ces apatrides, destructeurs de notre pays se sentent? Nelson Mandela disait ceci” lorsque vous voulez détruire un pays, il suffit de détruire son système éducatif” et le tour est joué. C’est dommage, c’est ce que nos anciens dignitaires ont fait après l’avènement de la démocratie malienne en 1991, ils ont donné tout l’argent de l’éducation aux écoles privées en émiettant totalement les syndicats en mettant à leur tête des moins que rien, des hommes et des femmes assoiffés d’argent, quelle ignominie? Comment de grands spécialistes de notre système éducatif ont accepté de se mettre au service des œuvres de destruction de notre école? Cela se présente comme une malédiction qui a frappé à la porte de notre très cher Mali. Il faut que les syndicats comprennent que l’éducation n’est pas un secteur où on peut s’enrichir, l’éducation est un domaine qui demande le sacerdoce des hommes et femmes qui doivent l’animer, il faut que cela soit claire pour ces syndicats sinon, ils resterons à côté de la plaque pour toujours. Si vous voulez vous enrichir, il faut aller dans les domaines de production comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, la transformation dans les secteurs précités etc..
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