Recommandations de la conférence sociale dans le domaine du travail : Les syndicats signataires du 15 Octobre 2016 s’opposent à la recommandation de ramener tous les statuts non constitutionnels au statut général

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Dans leur communiqué N°2022-013 relatif à la ténue de la conférence sociale dans le domaine du travail, les syndicats de l’éducation signataires du 16 Octobre 2016 (SYPESCO SYNEB, SYNEFCT SYNESEC SYLDEF FENLAREC COSES), expriment leur ferme opposition à la recommandation consistant à ramener tous les statuts non constitutionnels au statut général en prévoyant des statuts particuliers chaque fois que de besoin (ramener les grilles des statuts autonomes à celle du statut génère, des fonctionnaires), en rapport avec les acteurs concernés.

Les Syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016, dit la lettre de protestation, informent leurs militantes et militants que du 17 au 22 octobre 2022, s’est tenue au Centre International de Conférences de Bamako ICICB), la conférence sociale dans le domaine du travail. Même si la synergie n’a pas été formellement invitée en tant que regroupement, précise le communiqué de contestation, elle a été présente à travers ses deux représentants de la commission d’organisation. Les autres camarades ont participé soit au nom de leurs centrales syndicales, soit celui de leurs syndicats autonomes. «La conférence a planché sur trois thématiques essentielles à savoir : la liberté syndicale ; le dialogue social ; la gestion des carrières et la politique salarial », a rappelé le mouvement syndical. Et d’ajouter: « Les syndicats de l’éducation saluent la tenue de la présente conférence sociale dans le domaine du travail, une première dans notre pays et félicitent le Gouvernement et tous les acteurs du monde du travail pour leur brillante participation. Ils se réjouissent de la pertinence de certaines recommandations et sollicitent leur mise en œuvre rapide au bénéfice des travailleurs du Mali ». Mais, les enseignants se sont fermement opposés à certains points recommandés par la conférence.

Toutefois, indique le communiqué, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 expriment leur ferme opposition à la recommandation consistant à ramener tous les statuts non constitutionnels au statut général en prévoyant des statuts particuliers chaque fois que de besoin (ramener les grilles des statuts autonomes à celle du statut génère, des fonctionnaires), en rapport avec les acteurs concernés. « Ils dénoncent les agissements consistant à remettre en cause les acquis syndicaux », fustige le communiqué.

« Nous informons nos militantes et militants que malgré leur insistance dans les ateliers tout comme en plénière, les rapporteurs et les présidents ont systématiquement rejeté leurs suggestions et propositions comme si cette recommandation était actée avant même la conférence », indiquent les syndicats de l’éducation.

Pour un climat social apaisé, préviennent les syndicats du 15 Octobre 2016, nous invitons le gouvernement au respect des acquis syndicaux, un des principes fondamentaux du syndicalisme. « En tout état de cause, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ne se reconnaissent pas dans cette recommandation et prendront toutes les mesures légales pour préserver leurs acquis sociaux et syndicaux. Pour ce faire, ils appellent leurs militantes et militants à la vigilance et à la sérénité », déclarent-ils.

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2 COMMENTAIRES

  1. Voilà la réalité, je vous disais que le Mali était malade de sa gouvernance depuis 1991à nos jours. Vous voyez maintenant que les syndicats remplacent l’Etat malien et les syndicalistes sont au dessus de la loi. je vous jure que dans un Etat normal se problème ne se pose pas. Payez les fonctionnaires par catégorie un point bar et accordez les mêmes avantages de façon catégorielle. Franchement ça ne va pas , il faut tout revoir au Mali . Même l’UNTM ne peut plus gérer ce problème. Pourquoi vous vous précipitez à signer des engagements lorsque les syndicalistes grognent , non et non , avant de signer vos accords conflictuels voyez ce que cela pourrait causer comme tort à la gouvernance car chaque corporation va réclamer sa part du gâteau. C’est vraiment triste , regardons les autres pays, l’école malienne est prise en otage depuis 1991 par les loups. slogan , trouvons à manger coûte que coûte et tant pis pour les générations futures.

  2. Des maintenant il faut dissoudre ces GIE qui ne servent à rien sauf déstabiliser l’état , des vauriens refusent de travailler pour aller se s’agglutiner derrière ces syndicats fantômes c’est triste.

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