La Maison de l’enseignant a abrité, hier mercredi 19 octobre, la conférence de presse des syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 (SYLDEF, SYNEB, SYNTEC, SYNESEC, SYNEFCT, FENAREC et la Section enseignement Secondaire du SNEC). Cette conférence visait à échanger autour des préoccupations contenues dans leur cahier de doléances de 48 heures allant du 2 au 3 novembre prochain.
Ladite conférence était animée par le porte-parole des syndicats, Tiémoko Dao, en présence des secrétaires généraux des différents syndicats.
Selon le conférencier, ce mot d’ordre de grève est la suite de plusieurs rencontres afin d’aplanir les points de vue des organisations syndicales du secteur de l’éducation. Et de poursuivre qu’à la suite de ces différentes rencontres, les sept syndicats ont élaboré un cahier de doléances de neuf point de revendications qui a été déposé sur la table du ministère du Travail, de la Fonction publique et des relations avec les Institutions.
A en croire le conférencier, les syndicats de l’éducation exigent l’alignement des salaires des enseignants maliens sur ceux de la sous-région. Car, dit-il, dans la mouvance de l’intégration et de l’uniformisation des programmes de formation, les exigent alors que l’Etat malien harmonise les traitements avec ceux de la sous-région.
Par rapport, l’adoption sans délai du plan de carrière des enseignants, le porte-parole des syndicats dira que depuis décembre 2015, un projet de plan de carrière avait déjà été validé avec le département en charge de l’éducation. « A ce jour aucune suite favorable n’a été réservée à ce projet. Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 exigent son adoption et son application sans délai », a-t-il précisé.
Sur la question relative à la relecture de la décision portant règlementation des examens et concours de l’éducation nationale, le conférencier a rappelé que la décision N° 2014-03437/MEN-SG du 28 décembre 2014, portant règlementation des examens et concours de l’éducation nationale, a été prise de façon unilatérale sans la participation des syndicats et au regard des insuffisances qu’elle renferme, les syndicats de l’éducation exigent sa relecture.
Dans le souci du respect de certaines normes ou règles dans l’occupation rationnelle de l’espace par les établissements d’enseignements publics et privés, les syndicats de l’éducation réclament l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire ainsi que la construction d’écoles publiques.
L’occasion a été mise à profit par le conférencier d’évoquer la question de l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant. Selon lui, le métier d’enseignant est certes un sacerdoce. Cependant, il exige des conditions minimales pour mettre l’enseignant en confiance afin qu’il puisse exercer convenablement son métier.
Pour finir, il dira que les syndicats demandent entre autres : la généralisation du curriculum, les mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7ème A ; Le respect strict des textes régissant la mutation ; l’augmentation de la prime de zone ; l’augmentation de l’indemnité de logement pour les catégories A, B et C.
Mama PAGA