« Multilinguisme, facteur de la cohésion sociale et de paix » était le thème d’une conférence-débats qui a réuni les professionnels de l’Académie malienne des langues (Amalan), le jeudi, 27 février 2013, au Centre des langues Abdoulaye Barry.
Après Kanadiguila, dans la commune rurale du Mandé le 21 février 2013, pour le lancement officiel des activités de la journée internationale de la langue maternelle, le département de l’Education, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales a organisé le jeudi, 27 février 2013, une conférence-débats au Centre des langues Abdoulaye Barry sur le thème « Multilinguisme, facteur de la cohésion sociale et de paix ».
Il s’agissait pour le département d’édifier davantage les professionnels de langues sur le multilinguisme et la culture de la paix dans notre pays.
Le thème débattu par le conférencier, Mamadou Bany Diallo, professeur à la Faculté des sciences humaines était évocateur de deux messages forts, à savoir le multilinguisme et la paix.
En parlant du multilinguisme, il dira que la formalisation d’un partenariat véritable entre les langues en présence au Mali dans la perspective du renforcement de l’unité nationale et de l’intégration africaine est un des objectifs essentiels de la politique linguistique de notre pays. Ce qui fait axer la promotion du multilinguisme sur la convivialité, d’une part entre les langues maliennes et d’autre part entre celles-ci et les langues en présence, africaine et non africaine, en tenant compte de leurs dynamiques perspectives.
S’agissant de la cohésion sociale et de la paix, le conférencier explique que « le Mali a été toujours un havre de paix où cohabitent pacifiquement et harmonieusement plusieurs communautés dans leurs diversités culturelles. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons réserver ce potentiel. Et pour ce faire, les différentes communautés doivent communiquer. Nos langues nationales ont un grand rôle à jouer dans ce processus de dialogue intercommunautaire”.
Nabila Ibrahim Sogoba
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