Promotion de droits des femmes : Bientôt la construction d’une école à Faladié pour les femmes

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Du fondamental à l’université, bientôt il sera construit une école rien que pour les femmes. Cette action sera réalisée par  Wildaf/Mali  sur une parcelle de 300 m2 qui lui a coûté 16 millions FCFA. 

 
Cette information a été donnée lors de l’Assemblée statutaire de Wildaf/Mali qui est à son premier du mandat de Bouaré Bintou Founé Samaké, venue à la tête de cette organisation sous régionale en 2012. Placée sous le signe du renforcement du ‘’membreship’’ du positionnement du réseau face aux défis de l’heure qui sont entre autres, le positionnement du réseau Wildaf/Mali par rapport à la paix, à la réconciliation et au dialogue social. Cette Assemblée statutaire de Wildaf/Mali s’est tenue le samedi dernier. C’était au  siège de la plate-forme de veille des femmes pour les élections sans violence, en présence des membres et autres partenaires du Wildaf/Mali. Il s’agissait de connaitre physiquement le réseau wildaf/Mali et dégager ce qu’il en train de réaliser et ce que ses membres peuvent réaliser ensemble.

 
La présidente Bouaré Bintou Founé Samaké, après avoir salué la confiance placée sur son organisation, a souligné que le Wildaf est une organisation sous régionale. Elle a été créée en 1990 à Hararé et est représentée en Afrique de l’EST, de l’OUEST, du Sud et du Maghreb.  Et celle de l’Afrique de l’ouest est  mieux organisée, dira-t-elle.  Pour ce qui concerne la création du Wildaf/Mali, selon sa présidente, il existe depuis le 03 mars 1995 et a comme activités, la femme dans la bonne gouvernance, l’accaparement de terre pour les femmes, le renforcement des femmes rurales en droits humains et l’interpellation citoyenne. La violence basée sur le genre, la prise en charge des femmes et filles victimes de violences font partie également des activités du Wildaf/Mali et intervient à travers les 09 régions du Mali selon les besoins.

 
Présent dans dix pays, le Wildaf produit chaque année un rapport sous régional. Ainsi, aux dires de Mme la présidente, à travers une Assemblée générale sous-régionale, les défis sont dégagés. Ainsi, des programmes sont élaborés et tous les pays sont tenus à y faire face. Selon le statut, les bureaux nationaux mobilisent des fonds pour financer leurs programmes, a-t-elle ajouté.

 
Les femmes du Mali, toute tendance confondue, ont joué leur partition au cours de cette crise.

 
Aujourd’hui, avec le retour de la paix, même si cette paix est précaire, le constat est que les femmes sont de plus en plus exclues des sphères de décisions. Quatre femmes sur trente-quatre dans le gouvernement actuel, quatorze femmes sur cent quarante-sept députés à l’Assemblée Nationale. Face à cette situation, la présidente de Wildaf/Mali dira qu’il est grand temps que les femmes se mobilisent et prendre leur destin en main. Selon toujours Bouaré Bintou Founé Samaké, les femmes ont encaissé assez de coups et  à chaque fois,  elles sont restées silencieuses comme pour digérer ou mieux préparer à recevoir de nouveaux. Pour elle, le mutisme n’est plus la solution.  A  ce titre, soulignera-t-elle,  « Nous devons formuler nos besoins et dégager les voies et moyens pour les atteindre  en ne comptant que sur nous-mêmes. Nous devons nous faire entendre qu’on sache que  nous sommes là et qu’on ne puisse pas dorénavant aller

 
sans nous. Pour cela, nous devons renforcer nos capacités  dans tous les domaines, saisir toutes les opportunités et mieux nous organiser ».

 
Aujourd’hui, en matière des droits des femmes, il est constaté selon Bintou Founé sur le terrain, l’application partielle et insuffisante des textes de promotion et de protection des droits des femmes, la banalisation des violences faites aux femmes dans une impunité totale, les difficultés d’accès à la justice décisions de justice surtout lorsqu’il s’agit de pension alimentaire allouée à la femme et aux enfants).  Il ressort ainsi, la faible représentativité des femmes à la gestion des affaires publiques malgré les nombreuses déclarations d’intention, de pouvoir économique des femmes la faible prise en compte des besoins de santé des femmes,  la faible présence des femmes dans les instances et organes de résolution.
Une école pour femme

 
Notre interlocutrice a apporté des éléments de réponses aux problèmes posés, tout en rassurant l’assistance à travers les respectives de son organisation. Pour ce qui est la formation des femmes, wildaf/Mali envisage la construction d’une école pour le renforcement de capacités et la formation contenue des femmes. Selon toujours la première responsable du wildaf/Mali, les femmes seront soudées à travers des appuis, leurs préoccupations seront mis dans les rapports dorénavant.

 
Pour terminer, Bouaré Bintou Founé a en sa qualité d’une organisation de défense de droits des femmes, a déploré le problème de communication interne entre le bureau sous régionale et nationales.
Mariétou Konaté

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