Pour les deux années à venir du projet Niche 215, les experts ont recommandé de mettre l’accent sur six point dont la question genre et l’employabilité des étudiants des universités et grandes écoles.
Les rideaux sont tombés sur les travaux de l’atelier de restitution à mi-parcours du projet Niche 215. Niche 215 a été conçu en 2014 pour la modernisation et la professionnalisation de l’enseignement supérieur.
Après trois jours d’échanges sur le rapport à mi-parcours du projet, le diagnostic des experts a recommandé de mettre l’accent sur six points. Il s’agit de la question genre, de la gouvernance, de l’assurance de la qualité, de l’offre de formations continues, de la formation à distance, l’appui à la création d’entreprises et l’insertion professionnelle des diplômés.
L’atelier a permis à tous les acteurs d’être au même niveau d’information sur les avancées du projet à mi-parcours de sa mise en œuvre. Il a accordé une stratégie opérationnelle concernant le volet genre et emploi dans les instituts d’enseignement supérieur.
Il s’agira de sensibiliser, informer, mais surtout engager les universités et grandes écoles à la mise en œuvre du volet genre, car l’analyse donne toujours un taux faible de filles et de femmes des effectifs dans l’enseignement supérieur. Mais aussi de créer des filières de formations qui permettront aux étudiants d’être performants et compétitifs qui facilitera leurs insertions professionnelles sur le marché de l’emploi.
La représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Traoré Fatoumata Dicko, a remercié les partenaires de ce grand projet qui œuvre pour la réforme de notre enseignement supérieur.
Elle a invité, au nom du ministre de l’Enseignement supérieur, les acteurs du projet à une synergie d’action afin que la modernisation et la professionnalisation auxquelles notre pays a souscrit puissent être atteintes.
Ont pris part à cet atelier les autorités des cinq universités et les trois grandes écoles du Mali, les experts, et les différents partenaires.
Zoumana Coulibaly