Projet de constructions d’une centaine d’école au Mali La fin de l’impasse ?

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Il y’a maintenant plusieurs mois que les chantiers de construction d’infrastructures scolaires et socio sanitaires qui pullulaient un peu partout à travers le Mali, sont à l’arrêt. Les raisons ?  Simples comme bonjour. Le principal bailleurs et initiateur du projet n’a pas honoré ses engagements. Cette longue impasse dans laquelle était tombé ce gigantesque projet, semble tendre vers sa fin. Nous en avons eu l’assurance du principal acteur, M Seydou Doumbia, promoteur de « Doumbia Entreprise ».

Doter les communes rurales et les villages déshérités d’infrastructures scolaires et de centres de santé, était l’ambition du jeune Doumbia qui avait eu l’opportunité de prendre contact avec un bailleur de fonds qu’il croyait crédible net sincère. C’est pourquoi, à travers son entreprise, « Doumbia Entreprise », le jeune Seydou et son associé Modibo, se lancèrent dans un processus de sélection d’entreprises nationales capables de réaliser lesdits travaux. Avec un cahier des charges bien ficelé, elles étaient une quarantaine d’entreprises à avoir soumissionné et acheté les dossiers.

Avec l’accord des autorités locales, les chantiers ont démarré instantanément dans les cercles de Kita, de Dioila et de Kadiolo. Selon, M. Doumbia, le contrat prévoyait le règlement des acomptes en fonction des taux de réalisation. Ainsi, les premiers acomptes devraient être payés après 50% de taux de réalisation aux entreprises. Mais malheureusement, pour des raisons qui demeurent encore floues, le principal bailleur de fonds et initiateur du projet s’est porté absent au moment des règlements. Les entreprises, restées insolvables n’avaient d’autres choix que d’abandonner les chantiers. C’est donc, des centaines de classes à moitié réalisées et des centres de santé en chantier qui sont actuellement à l’abandon.

Afin de rentabiliser les investissements et soulager les attentes des communautés bénéficiaires, les jeunes Doumbia ont entrepris de démarcher les plus hautes autorités afin de trouver les moyens de conduire ces travaux à termes.

« Nous avons rencontré le premier vice président de l’Assemblée Nationale qui se bat afin de trouver une solution au problème. L’honorable Mamadou Diarrassouba également s’est investi afin de sortir ce projet de l’impasse. L’espoir est permis et bientôt les chantiers reprendront au grand bonheur des populations. » Ces mots d’espoir de Seydou Doumbia viennent tirer une grosse épine des pieds de certaines entreprises embourbées dans les chantiers. Affaire à suivre

Abdoulaye Niangaly

 

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