Si ces dernières semaines, les rumeurs faisant état de fermeture des facultés et grandes écoles de l’UB inquiètent beaucoup certains étudiants, ceux de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abdrahamane Baba Touré se réjouissent du moins du bon déroulement des cours à leur niveau. Ils barrent du revers de la main toute décision d’une année blanche à l’ENI.
L’ENI-ABT est l’une des grandes écoles de notre pays qui ne souffre pas beaucoup des velléités que subit l’université de Bamako. En effet, depuis la rentrée tardive, en mai dernier, les cours s’y déroulent à la satisfaction générale des étudiants. Les profs se font remarquer par leur régularité dans les classes. Ce qui aurait permis à nos futurs ingénieurs d’atteindre près de 50% des cours du programme et de faire les devoirs à plusieurs niveaux. Mieux, les examens de fin d’année sont prévus pour la deuxième partie du mois de septembre. Selon les étudiants rencontrés dans la cour de ladite école, les sorties inopinées font partie du passé et que la fermeture de l’ENI et les autres facultés pour une rentrée en octobre est la malvenue.
GAOUSSOU YAH TOURE
Le DGA se sacrifie pour les cours.
A l’Ecole Normale Supérieure de l’Université de Bamako, l’heure est au sacrifice des étudiants, mais aussi des professeurs pour un bon résultat à la fin de cette année universitaire sans précédant. Car l’antre des étudiants-professeurs ne seraient nullement indemne de la fermeture très prochaine de l’UB. D’où le sacrifice des uns et des autres pour sauver par tous les moyens l’école issue du partenariat entre le Mali et l’URSS aux premières de notre indépendance.
Pour certains étudiants, les cours sont dispensés à merveille. L’absence enregistrée de certains professeurs lors de la période des examens du baccalauréat n’a point eu d’impact sur leur école. Depuis la fin de la grève illimitée, aucune interruption notable n’a fait l’objet d’obstacle au déroulement des cours et que la fermeture de l’université pour cette année ne serait qu’une décision amère pour faire durer le cursus. Les étudiants se disent confiants pour une année pleine de succès et de leçons. Les futurs enseignants du secondaire se résolvent à surmonter les difficultés de cette « année désordonnée » qui permettrait de bien enseigner dans les jours à venir.
GAOUSSOU YAH TOURE
Les examens annoncés à la FAST
Le calvaire des étudiants continue !
Les examens du 2ème semestre pour le compte de l’année 2009-2010 sont enfin programmés à la faculté des sciences et technique (FAST). Excepté les étudiants bacheliers de 2010, c’est sont tous les niveaux qui sont concernés par ces évaluations qui devraient avoir lieu depuis un an plus tôt.
A la FAST, une mauvaise nouvelle remplace une autre favorable. En effet, si les étudiants sont heureux d’une part de composer pour le 2ème semestre prévu du 18 au 30 juillet prochain, d’autre part, ils sont en même temps abattus de la décision du comité SNESUP local de boycotter ces examens en perspective si aucune satisfaction n’est trouvée à ses doléances d’ici-là. Il explique
cette décision par le non-respect de tous les points de revendication. Car selon le comité syndical, les heures supplémentaires d’octobre 2009 à juin
2010 ne sont pas encore payées ainsi que celles de juillet 2010 à novembre
2010. Il réclame aussi le paiement des heures d’encadrement en filières courtes 2008-2009 et de
2009-2010.
Au constat général, si toutefois les profs devraient suivre cette décision de boycott, les étudiants continueraient de subir une année à laquelle on ne sait plus attribuer une date précise, même les étudiants eux la considèrent comme 2009-2011.
TAO IBRAHIM