« Quel bonheur ! Mon enfant est boursier. Il ira faire ses études quelque part loin à l’extérieur. Dieu merci ! ». Ce bonheur des parents est souvent de courte durée. Car au finish, l’aubaine ne profite ni au bénéficiaire, ni à ses parents ni moins encore à l’Etat malien. Et pour cause, la bourse en question n’est nullement adaptée au profil de l’étudiant, encore moins aux besoins du pays.
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rnC’est le constat qui ressort des discussions de la commission Nationale pour une Ecole apaisée et performante, rencontre tenue le jeudi dernier et présidée par le Professeur Amadou Touré, Ministre de l’Enseignement secondaire, supérieur et de la recherche scientifique. Cette commission est présidée par El Hadj Sékou Soumano et est composée des associations estudiantines, du corps professoral, des syndicats, entre autres.
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rnAu cours des débats, le ministre Touré a déploré la question relative à ces bourses qui ne profitent véritablement pas à leurs bénéficiaires. Il a invité les partenaires à proposer des bourses mieux adaptées aux réalités, à la demande des bénéficiaires et aux exigences du moment.
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rnForce est de reconnaître que certaines de ces bourses conduisent directement au chômage après la fin du cycle. L’étudiant est alors condamné à « se recycler » ou à entamer d’autres études. Toute chose qui constitue un véritable gâchis pour toutes les parties. Gageons qu’à partir de cet instant, les partenaires de l’Ecole malienne proposeront désormais des «aides utiles».
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rnB.S. Diarra
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