Après une première rencontre de prise de contact, le ministre de l’Education, Pr Doulaye Konaté, a pris connaissance des préoccupations des enseignants et discuté avec eux de leur prise en charge.
C’est dans le strict respect des mesures de prévention contre cette maladie que les discussions se sont tenues. Elles étaient franches et courtoises. Les préoccupations des syndicats portent sur la relecture du cadre organique des académies et des CAP, la nouvelle formule de L’ENSUP, la lenteur des procédures d’avancement des fonctionnaires des collectivités, la situation des enseignements dans les zones d’insécurité entre autres.
Il se trouve que le département de l’éducation nationale et la synergie sont sur la même longueur d’onde, en ce sens que le premier a connaissance de la majeure partie des difficultés que connaissent les seconds et est déjà à pied d’œuvre pour satisfaire les doléances dans la mesure du possible.
Le problème du retard dans le traitement des salaires a été évoqué.
Le département s’est plusieurs fois investi pour régler ce genre de situations. Pour une prise en charge efficace et dans les délais des contraintes, le Ministre a demandé aux enseignants de faire remonter les informations à temps, ce qui n’est pas toujours le cas.
Le chef du département de l’éducation a sollicité la synergie pour la proposition de dispositions à prendre contre la propagation du coronavirus, à la rentrée des classes. Les enseignants se sont engagés à les faire parvenir par écrit.
Avant de se quitter, Pr Doulaye KONATE a invité ses collaborateurs à avoir un rapport de confiance avec le département, à instaurer un cadre de concertation régulier pour anticiper les problèmes et à avoir un esprit de corps pour l’épanouissement du système éducatif Malien.
Cette approche qui permettra de mieux préparer la rentrée scolaire remise au 25 janvier prochain, pour raison de crise sanitaire, liée au covid19.
Avec MEN