Tout est fin prêt pour la tenue des différents examens scolaires et professionnels 2016-2017 au Mali. C’est ce qui ressort d’une conférence de presse animée par cinq Directeurs centraux, le mercredi 17 mai dernier, à la Maison de la Presse.
Ladite conférence de presse a pour but principal de présenter aux Hommes des médias l’état des préparatifs des différents examens de fin de l’année académique 2016-2017 et de les imprégner des calendriers desdits examens de fin d’année.
La rencontre a mobilisé autour Mohamed Maïga, Directeur du Centre national des examens et concours, quatre autres Directeurs centraux du Ministère de l’Education nationale. Il s’agit du Directeur Nationale de l’Enseignement Secondaire Général, Karo Monzon Koné ; de l’Inspecteur Général de l’Enseignement, Mamadou Kéïta ; du Directeur National de l’Enseignement technique et professionnel, Oumar Maïga et du DGA de l’Enseignement Normal, Bakary Samaké.
Selon le Directeur du Centre National des Examens et Concours, ils sont 258.102 candidats du Diplôme d’Etudes Fondamentales, répartis entre 1890 centres d’écrits à ouvrir le bal des examens de fin d’année, prévus pour du 5 au 7 juin prochain. S’en suivront les épreuves écrites des examens du BAC général et technique dont le nombre de candidats s’élève à 112.115, et qui auront lieu du 19 au 22 juin 2017, en conformité avec la période unique de Baccalauréat instituée par l’UEMOA.
Quant aux examens du Brevet de Techniciens, ils se dérouleront du 12 au 16 juin prochain.
Pour ce qui est des examens du Certificat d’Aptitude Professionnelle (Tertiaire et Industrie) et des examens des IFM, EFEP et IFM-Hégire, ils sont, respectivement, prévus pour la période du 29 mai au 2 juin et du 19 au 23 juin.
Les effectifs
Les effectifs des candidats à ces différents examens se présentent comme suit : 112.115 pour le BAC Général ; 2 813 pour le BAC Technique ; 40.656 pour le Brevet de Technicien ; 22.840 pour le CAP ; 12.023 pour les IFM (niveau Bac et DEF), 517 pour IFM-Hégire de Tombouctou et 854 candidats pour la Formation des Educateurs Préscolaires.
Parlant de l’organisation des examens dans le camp des réfugiés maliens en Mauritanie, pour les 110 candidats au DEF et 140 pour le BAC en série TLL, le Directeur Maïga a rassuré que «les épreuves se dérouleront à Bassikounou aux mêmes dates que celles des candidats de l’intérieur grâce à la collaboration des autorités mauritaniennes et de l’UNICEF».
Abordant le volet de la mobilisation des acteurs et partenaires, le Directeur Maïga a indiqué que des dispositions ont été prises pour assurer la police de surveillance et du règlement des examens. Il a également informé qu’une mission de sensibilisation et d’informations des acteurs et partenaires de l’école sillonne toutes les académies d’Enseignement.
«L’objectif de cette mission est d’améliorer la gestion des examens par le renforcement des capacités des Responsables des services décentralisés et déconcentrés,…, ainsi que les acteurs de l’école dans la lutte contre la fraude », a-t-il précisé.
Pour remédier aux effets des remous sociaux, Monsieur Maïga a rassuré que des dispositions ont été également prises au niveau des Académies d’Enseignement pour exécuter convenablement les programmes et tenir à temps les évaluations de fin d’année.
Il a, par ailleurs, salué les cours de remédiassions du Programme d’Urgence du Président de la République, qui ont démarré en mars dernier, pour le renforcement du processus en cours dans les Académies.
A propos des Régions du Nord dont Kidal, «les examens s’y dérouleront également», a rassuré le Directeur du CNEE qui a fait savoir ensuite que le risque zéro n’existe pas dans la fuite des sujets, mais que chaque Responsable mettra les bouchées doubles pour le minimiser.
Les crédits budgétaires alloués cette année aux examens s’élève à 5.800.559.000 francs CFA.
Cyril ADOHOUN
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EDUCATION NATIONALE
Des nouvelles académies d’enseignement pour Ménaka et Taoudénit
Dans le souci constant de rapprocher l’administration scolaire aux populations, le Conseil des Ministres du mercredi dernier, a décidé de la création des nouvelles Académies d’enseignement pour les Régions de Ménaka et Taoudénit.
Sur le rapport du Ministre de l’Education nationale, le Conseil des Ministres du mercredi 17 mai 2017 a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°01-494/P-RM du 11 octobre 2001, modifié, relatif à la création des Académies d’enseignement au Mali.
En effet, ces Académies d’enseignement sont chargées d’assurer la mise en œuvre de la Politique nationale en matière d’enseignement et d’éducation, de participer à la gestion des examens et concours de l’éducation et de contribuer à la conception des programmes et manuels scolaires.
Toutefois, il faut signaler que le Programme décennal de développement de l’éducation et de la culture prévoit la création de 25 académies d’enseignement pour couvrir les besoins du pays. C’est dans ce cadre que s’inscrit la création des Académies d’enseignement à Ménaka et Taoudénit.
Rappelons que les 18 académises présentes au Mali ont été créées par le décret du 11 octobre 2001 dans le cadre de la mise en œuvre des grandes orientations du Programme décennal de développement de l’éducation et de la culture.
La création des académies d’enseignement à Ménaka et Taoudénit prendre en compte la réorganisation du territoire national conformément à la loi du 2 mars 2012 portant création de circonscriptions administratives. Elle réaménage en conséquence le ressort territorial des académies d’enseignement de Gao et de Tombouctou.
L’opérationnalisation des académies d’enseignement de Taoudénit et de Ménaka va coûter à l’Etat une bagatelle de 1 milliard 623 millions 440 mille francs CFA.
Avec l’adoption dudit projet de décret, le Gouvernement entend contribuer à l’amélioration de la gouvernance du système éducatif et au rapprochement des structures d’encadrement des communautés éducatives.
Amara BATHILY