Si la tenue de ce conseil est qualifiée de lueur d’espoir pour le syndicat, pour le Directeur des études de l’ENSup, monsieur Soïba Diarra c’est un satisfecit pour l’ensemble des acteurs et administrateurs de l’ENSup. Pour lui cela concrétise et valorise les efforts du gouvernement pour l’enseignement supérieur et installe un climat de confiance entre les différents acteurs. Il n’a pas caché sa joie pour la circonstance tout en invitant le gouvernement à revoir les autres revendications du syndicat.
La réaction du Ministre n’a pas fait attendre, selon Tall qu’il s’agisse de la reforme de l’éducation de 1962, du 1er séminaire national de l’éducation en 1964, de la conférence nationale des cadres de l’éducation de 1968, du second séminaire national en 1978, des états généraux de l’éducation en 1988, du programme décennal (PRODEC) pour l’éducation en 199, du dernier forum de l’éducation de 2008, ou de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur du Mali en 2014, tous avaient un seul et unique objectif : Contribuer à l’amélioration du système éducatif du Mali en général et l’enseignement supérieur en particulier. C’est dans ce contexte que l’ENSup a vu le jour. Etablissement Public à caractère Scientifique et technologique doté d’une personnalité morale et d’une autonomie financière. Le Ministre a exhorté les acteurs à faire une analyse critique du document soumis à leurs approbations. Il a fini en remerciant les partenaires techniques et financiers.
Créée en 1963, les missions de l’ENSup de Bamako ont été redéfinies en 2000 et en 2010 suivant l’ordonnance N° 10-026/P-RM du 04 aout 2010 pour prendre en compte la création de l’université de Bamako et la nécessaire évolution de ses statuts au regard de ce nouveau contexte universitaire et des changements plus généraux consécutifs à la décentralisation voté à l’Assemblée Nationale le 16 novembre 20112.
Le rapport d’activités soumis à l’approbation de ce conseil d’administration s’articulait autour du rapport d’activités 2013-2014 et le budget prévisionnel de 2015. Le rapport d’activités concernait huit points : il s’agit du rapport législatif et réglementaire, du rapport académique, les ressources humaines, la gestion de scolarité, les ressources financières, infrastructures équipements et logistique, partenariats et coopération interuniversitaire, et en fin les recommandations.
Quant au budget prévisionnel de l’année 2015, il est estimé jusqu’à un milliard cent quarante neuf millions cent soixante dix huit mille de franc CFA dont un milliard cent neuf millions cent soixante dix huit mille en terme de subvention de l’Etat.
Zoumana Coulibaly