«L’impact de la culture et de l’éducation sur le développement social d’un pays», tel était le thème de la conférence débat organisé par l’Association Malikura le samedi 24 mai 2014 au Centre Djoliba de Bamako. La conférence débat était animée par le Pr Salikou Sanogo, ancien ministre, Bekaye SIDIBE, Directeur adjoint de la bibliothèque nationale et Mme Dembélé Ouleymatou SOW, Présidente de la Fenacof. C’était en présence du président de l’Association Malikura, Soumaïla Lah et de nombreuses autres personnalités.
Après les mots de bienvenu du président de l’Association Malikura, Soumaïla Lah, l’ancien ministre Salikou Sanogo a fait savoir que la question de l’impact de l’éducation sur le processus de développement à fait l’objet de nombreuses rencontres internationales et a toujours retenu l’attention des spécialistes et des chercheurs. Avant d’ajouter que l’éducation est le moteur de croissance économique car elle est source de productivité et de compétitivité. A l’en croire, l’éducation a un impact sur la réduction de la pauvreté et des inégalités. A cet effet, elle est un droit fondamental de la personne humaine. Selon le Pr. Salikou Sanogo, l’éducation est une condition du développement durable. Il signalera que l’exercice du droit à l’éducation comporte des contraintes telles que les conflits armés. «La bataille de l’éducation doit se mener simultanément sur deux fronts : celui de la quantité et celui de la qualité. Les élèves doivent étudier 172 jours dans l’année et l’école publique malienne à besoin de 2500 enseignants par an», a dit le Pr. Sanogo. De l’avis du professeur, pour améliorer la gouvernance des systèmes éducatifs, il faut privilégier la transparence, la responsabilisation et l’imputabilité à tous les niveaux dans la gestion. Pour le Pr Sanogo, la scolarisation des filles est sujette à différentes contraintes qui la rendent difficile : excès de travaux domestiques, violences physiques faites aux filles à l’école, grossesses non désirées ou précoces, mariages précoces, traditions, etc. Quant à la deuxième conférencière, Mme Dembélé Ouleymatou SOW, elle a indiqué que la culture est très importante dans la société. Avant de préciser que la parenté à plaisanterie (Sinakouya) est une valeur cardinale de la culture malienne. Le Directeur adjoint de la bibliothèque nationale, Bekaye SIDIBE a dénoncé la piraterie qui tue la créativité. A l’en croire, 2000 livres de la bibliothèque de Goundam ont été incendié durant la crise de 2012. Selon lui, pour le développement de la culture au Mali, il faut une prise de conscience, le respect des textes, le soutien à la créativité, la mise en valeur des produits locaux et l’augmentation du budget du département de la culture.
Aguibou Sogodogo
JE L’AI CONNU VERS LES ANNÉES 1977- 1979, QUAND IL VIVAIT DANS UNE CABANE
TOUT JUSTE AU BORD DU FOSSÉ ENTRE DJÉLIBOUGOU ET KOROFINA.
Ce BAGNEGO n’a pas honte j’ai vu sa fille à Dakar pendant qu’il commerçait sur l’éducation au Mali.Sa sele vertu est la corruption et la délinquance financière. Ho le soit disant intellectuel de son État
Tu t es bien sucré sur les marchés et maintenant tu raconte n’importe quoi. Les intellectuels maliens (certains) sont sans dignité, sans foi et n’aiment pas leur pays qui leur a tout donné.
Ce monsieur n’a rien à dire. Ce qu’il n’évoque pas c’est la corruption et le trafic d’influeence instauré et entretenus sous ATT. Il est comptable de la descente de l’école aux enfers.
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