Elle est régie par le décret N°10-168 PRM du 23 mars 2010 qui fixe son organisation et sa création. IL s’agit donc d’un établissement public à caractère scientifique, technologique et culturel, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Ses ressources budgétaires proviennent essentiellement de :
- Le budget de l’Etat
- Les ressources propres, à savoir : les droits d’inscription, location vente de motos, produits vente DAO et autres ressources, reformes et parking.
Le financement extérieur : programme Néerlandais ; NICHE.
Cette université qui doit faire la fierté de Ségou risque si l’on n’en prend garde d’être une véritable ironie, un véritable tour de Babel parce que l’on ne parle pas le même langage, s’agissant du comité AEEM et la direction de l’école. Face à la menace de grève des étudiants, la direction n’a eu d’autre solution que de s’arc-bouter derrière une intimidation inopportune. Pour calmer la tension, les parents d’élèves à travers leur association ont établi un dialogue entre les deux partis mais hélas ce fut peine perdue. La grève a été inévitable et les revendications qui portent sur certains points dont les plus saillants sont : le manque de matériel bureautique et informatique, la non fonctionnalité du laboratoire. Pour les responsables de l’AEEM, le recteur de l’université manque de franchise lorsqu’il affirme l’existence de certains matériels qui dans la réalité n’existent pas. Or ces matériels tant sollicités doivent être mis à la disposition des étudiants pour leur formation surtout lorsqu’il faut passer à la pratique. Monsieur Soumaila DIARRA dit Bina secrétaire général du comité AEEM de l’université de Ségou a dit que face à la gravité de la situation, ils avaient entrepris de marcher mais que, ils ont renoncé suite à l’intervention du gouverneur. Les étudiants maintiennent que le matériel fait partie de leur culture et que le leur refuser, c’est opter pour la fermeture de l’université. Toujours selon le Secrétaire général, il est étonnant de voir la direction jouer à la diversion lorsqu’elle menace de faire appel à la justice. IL est inimaginable selon lui de voir que l’université de Ségou manque cruellement de tout alors même que dans les dépenses, ce sont des millions qui sont signalés. IL en veut pour preuve l’emprisonnement du financier. Et alors, sans doute un détournement qui ne dit pas son nom. Après deux semaines de grève, les étudiants ont repris le chemin de l’école grâce à l’intervention du gouverneur qui aurait demandé à la direction de mettre les étudiants dans leur droit.les étudiants se plaignent aussi du manque de bibliothèque qui ne peut s’expliquer eu égard à l’importance de l’université. Le cri des étudiants est un veritable SOS à l’endroit de tous les ségoviens car l’université, c’est leur bien, leur patrimoine, leur fierté. Elle a été créee pour amoindrir la charge des parents qui très souvent n’ont pas les moyens pour entretenir leurs enfants à Bamako.
- Yérélé
Un bras de fer entre direction et AEEM et l’association des parents d’élèves échoue à les reconcilier. Cela laisse à désirer et montre jusqu’à quel niveau le droit est sali au Mali.
Pour l’équipement du laboratoire, cela est un droit en soi et ne devrait même pas être objet de revendication. J’hallucine!!!
Concernant la bibliothèque, pas la peine d’équiper un local en livres obselètes. Que les jeunes se battent pour des ordinateurs même de seconde mains (une cinquantaine) connectés au reseau Internet. Mais soyons clairs: l’accès sera payant pour faciliter la maintenance. En notre temps, l’heure était de 100 F CFA. J’avais toujours dit que cela ne pouvait continuer. 200 F CFA pour une heure et 50 F CFA/papier imprimé. Pas d’imprimante couleur.
L’un de nos problèmes c’est le manque d’action pour la prennité, le durable.
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