Invité de l’émission Télé-grin de TM2, la deuxième chaine de l’ORTM la semaine dernière, l’ancien leader estudiantin Abakary Touré non moins président de la Plateforme agir pour le Mali a dit sa part de vérité sur les causes, les conséquences et les propositions pour prévenir et circonscrire la violence en milieu scolaire. A en croire, Abakary, notre pays pour mettre fin à ce cycle de violence dans nos espaces universitaires doit s’inspirer des pays comme le Sénégal qui a nommé un médiateur pour l’université pour servir de lien entre les étudiants et les plus hautes autorités.
Face à l’animateur du débat, Fousseyni Maïga, plusieurs sujets ont été abordés avec les invités Abakary Touré et Dr Soyba Traoré, professeur de science de l’éducation. Il s’agit des causes, des conséquences de la violence en milieu scolaire les différentes propositions pour y remédiées.
S’exprimant à propos des causes de la violence en milieu universitaire, M. Touré qui est aussi membre de l’actuel bureau national du Conseil national de la jeunesse du Mali, a condamné avec véhémence ces genres de comportement, a révélé qu’elles sont multiformes, physique et verbale… et résultent du comportement d’un groupe minoritaire d’étudiants qui cherchent à s’imposer par la force aux autres.
« Très généralement, les plus méritants ne sont pas élus secrétaires généraux, toute chose qui constitue une injustice. Car on ne peut pas comprendre, que des étudiants par leur force physique arrivent s’imposer aux autres. Malheureusement, certains parviennent aussi à se faire élire secrétaires généraux avec la complicité de l’administration. Un fait qui peut créer de part et d’autres des frustrations que les étudiants ne vont pas se reconnaitre en eux » a souligné Abakary Touré. Avant d’ajouter que ce groupe minoritaire et violent ne se soucie que de ses propres intérêts et non celui des étudiants. Un autre problème pointé du doigt par l’ex leader estudiantin, c’est la politisation de l’espace scolaire par certains hommes politiques.
« Je pense qu’il est du devoir des étudiants d’extirper de leur sein, ces étudiants violents qui ternissent l’image de notre école afin que l’espace scolaire soit apaisé et que les meilleurs puissent émerger» a ajouté le président de la Plateforme agir pour le Mali.
S’agissant des conséquences de ces violences, Abakary Touré d’ajouter que ces genres de comportement ont pour effets : la dégradation de la qualité de l’enseignement notamment la baisse de niveau des étudiants, qui ne sont pas compétitifs sur le marché de l’emploi. A cela s’ajoute la fuite des cerveaux dans le rang des professeurs qui se sentent violenter. « L’usage de la violence avec la destruction des biens scolaires peut décourager aussi les partenaires techniques et financiers et, a surtout rendu infirme de nombreux étudiants dont certains ont abandonné les bancs » a regretté M. Touré.
C’est pourquoi, il a invité à une reforme du statut de l’AEEM afin de faire en sorte que n’importe qui ne puisse pas être secrétaire général. « Il est même bien, de fixer une moyenne pour les prétendants au poste de secrétaire général » a-t-il soutenu. Ce n’est pas tout, il a demandé de sécuriser les espaces universitaires, de sanctionner les administrateurs universitaires fautifs et punir les étudiants responsables de ces violences lors d’un conseil de discipline.
En tout cas, Abakary Touré qui fut membre du bureau de coordination de l’AEEM a invité les plus hautes autorités à nommer un médiateur pour l’université (à l’image du Sénégal), qui grâce à ses connaissances du monde scolaire et de les nombreux défis auxquels il est confronté, servira de lien entre les étudiants et les plus hautes autorités.
Mamadou KONATE/Maliweb.net
ON VA A’ L’UNIVERSITE’ POUR APPRENDRE! CELLES ET CEUX QUI PENSENT QU’ILS SONT ETUDIANTS POUR FAIRE LA POLITIQUE ET IMPOSER LEURS OPINIONS PAR LA FORCE ET LA VIOLENCE , IL FAUT TOUT SIMPLEMENT LEUR APPLIQUER LES LOIS EN VIGUEUR!!!!
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