Pour non-paiement des frais scolaires et demi-bourses : L’AEPAM observe une grève illimitée

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L’AEPAM face à la presse
Une vue des responsables de AEPAM Photo d'archives

La rentrée scolaire n’est pas effective du côté des écoles privées de l’enseignement secondaire privé à Bamako. Pour cause, l’Association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM) réclame depuis plusieurs mois, le paiement des frais scolaires et demi-bourses de l’année 2017-2018.

L’année scolaire débute mal au niveau de l’enseignement secondaire privé. Officiellement les cours ont commencé le 1er octobre dernier, malheureusement ce n’est pas le cas cette année au niveau de l’enseignement secondaire privé. Joint au téléphone, le secrétaire général de l’AEPAM, Abdoulkassoum Touré a affirmé que l’Etat doit s’acquitter de son devoir, c’est-à-dire payer les frais scolaires et demi-bourses au titre de l’année 2017-2018, avant la reprise prochaine des cours. Pour lui, la rentrée sera effective, si le gouvernement fait face à leur doléance.

A en croire, un arrêté interministériel avait été pris le 28 avril 2017 entre le ministère de l’Economie et des Finances et celui de l’Education nationale. Dans l’article 3 de cet arrêté ministériel, il  était écrit que le paiement des frais scolaires s’effectuera comme suit : première tranche : première quinzaine du mois de mars de l’année en cours, deuxième tranche : seconde quinzaine du mois de mai de l’année en cours. Malgré ce cap fixé, l’Etat n’est pas arrivé à honorer son engagement.

En tout cas, cette perturbation de la rentrée scolaire au niveau de l’enseignement secondaire risquera de coûter cher aux élèves qui sont dans des classes d’examens. C’est pour cela que le Proviseur du lycée Michel Allaire de Daoudabougou, Zakaria Maiga a invité le gouvernement à prendre cette question au sérieux. ‘’L’éducation est primordiale dans la vie d’un individu, nous devons préserver cela’’, a-t-il-expliqué.

Quant aux parents d’élèves, ils s’inquiètent que la situation ne dégénère.

Z.M.K

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1 commentaire

  1. Hey Voilà , sachant bien que nous sommes tous les fruits de l’école publique , voilà que le gouvernement veut sacrifier l’avenir de toute génération à cause de la privatisation de l’école malienne. En tant que parent d’élèves nous n’avons jamais souhaiter que nos enfants soient orientés dans des écoles privés , car nous savions tous au départ que le gouvernement actuel ne pourra pas payer ces écoles et à temps . Un gouvernement qui communique moins en moins avec son peuple face aux problèmes sociaux, tout le monde en grève , c’est vraiment décourageant, même nous sommes toujours à l’attente des orientations du DEF, personne n’en parle . les fils des mieux nantis ont commencé les cours depuis le 1er septembre 2018 et les autres ne sont pas situés par rapport à leur sort,oui Dieu ne dort pas.

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