A l’issue d’une assemblée générale tenue le 19 août dans les locaux de l’ex FLASH, le syndicat de l’enseignement supérieur a adressé une lettre ouverte au ministre pour demander le paiement intégral de tous les arriérés des heures supplémentaires depuis 2011. Sans quoi, il va procéder à la rétention des notes.
Dans cette lettre signée du secrétaire général, Boureima Touré, les enseignants et chercheurs de la Faculté des Lettres, Langues et Sciences du Langage, de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education et de l’Institut Universitaire de Technologie, dénoncent la situation discriminatoire et révoltante dans laquelle ils vivent depuis deux ans.
” Cette iniquité dont nous sommes victimes se manifeste par le non paiement du reliquat des heures supplémentaires de l’année académique 20 11-2012, le non paiement de la totalité des heures supplémentaires de l’année universitaire 2012 – 2013, les fausses promesses relatives au paiement de ces montants, une passivité coupable et déplorable de nos chefs hiérarchiques. Nous nous insurgeons contre la politique de deux poids et deux mesures dans la gestion des problèmes universitaires “, rapporte la lettre..
Le signataire ajoute qu’ “Au jour d’aujourd’hui le reliquat des heures supplémentaires de 2011 – 2012 et la totalité dès heures supplémentaires de 2012-2013 sont intégralement payés dans d’autres facultés. Au regard de toutes les considérations humiliantes ci-dessus mentionnées qui ne font honneur ni à l’éthique ni à la déontologie de ce noble métier -’d’une part, ni à la bonne marche des facultés et universités d’autre part, nous vous saurions gré de bien vouloir mettre fin à ce traitement injuste et demandons le paiement intégral de nos heures supplémentaires dans un bref délai “.
Le cas échéant, le syndicat s’engage à prendre des mesures énergiques en procédant à la rétention des notes de l’année académique en cours. Autrement, il se réserve le droit de reprendre les cours pour la rentrée universitaire 2013/ 2014. Le syndicat a félicité les partenaires du Mali pour leur engagement dans la recherche de solution à la crise que notre pays traverse depuis près de deux ans.
Moussa SIDIBE
je pense que ces enseignants commencent à nous casser les pieds,que le Gouvernement leurs paye ces arriérés , et qu’il établie la paine de mort pour tout enseignant qui seras surpris entrains de dispenser les cours dit “spéciaux” et monter un seveur contrôle derrière les heures supplémentaire sous traiter ou même non dispensées mais dont l’argent est décaissé.
Si on peut payer des putschistes a coup de millions pour la paix, pourquoi ne pas payer aux enseignants leur droit pour un futur radieux? J’oubliais qu’il fallait mal faire dans ce pays pour etre recompense 🙁 🙁 🙁
Quelle honte!!!
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