C’est hier qu’a pris fin l’atelier d’échanges sur «Avant projets pour la mise en œuvre du plan d’action de la vision du gouvernement en matière d’éducation» au centre international de conférence de Bamako. Organisé par le ministère de l’éducation nationale, cet atelier permettra de mettre en place, un mécanisme pour améliorer la qualité du système éducatif malien.
Ainsi, durant deux jours, les 16 et 17 Décembre 2013, les participants ont échangé sur les cinq projets qui sont : Amélioration de la qualité des enseignements/apprentissages ; Projet de développement des infrastructures et équipements scolaires ; Développement de l’éducation non formelle au Mali ; Projet d’accélération de la scolarisation des filles ; Projet d’amélioration de la qualité des établissements privés d’enseignement.
Pour introduire, le chef de file des partenaires techniques et financiers, Pierre Joseph Kabano a exprimé leur soutien au secteur de l’éducation dans la démarche et les objectifs visant à reconstruire l’école malienne tel qu’annoncé dans les orientations et priorités du gouvernement pour la période 2013-2018. Avant de souligner que les résultats limités enregistrés par le système éducatif national au cours de la décennie passée n’ont pas été à la hauteur des investissements consentis en faveur du secteur tant par les partenaires que par le gouvernement. C’est pour quoi, la volonté du gouvernement de faire du renouveau de l’école malienne, un axe fort de ces préoccupations est fortement salué et sa mise en œuvre réussie restera, à tout moment, au centre de nos préoccupations communes. Selon lui, le processus d’élaboration des documents visant à opérationnaliser le programme d’action du gouvernement est une démarche logique à laquelle les partenaires technique et financiers s’associent et espèrent qu’au cours des jours et des semaines prochaines, il sera possible de disposer d’un plan détaillé des propositions issues des échanges. Et, d’ajouter que l’examen des éléments de projets proposés à cette rencontre sera ainsi replacé dans le cadre de la continuation de l’approche programme et de la dynamisation du secteur de l’éducation afin de mieux servir la nation. Pour terminer, il a souligné que, compte tenu de l’importance des revues sectorielles dans l’appréciation des progrès dans le secteur, les partenaires expriment le souhait que se tienne rapidement une revue afin de faire le bilan des activités menées entre 2011 et 2013, et de s’assurer que le secteur est en cohérence avec ses engagements de produire des rapports de suivi techniques et financiers importants pour une appréciation sectorielle globale.
Dans son discours d’ouverture, le chef du gouvernement, M. Oumar Tatam Ly a rappelé que depuis 2001 le Mali s’est engagé dans une vaste réforme de son système éducatif qui constitue le socle de son développement économique et social. Avant de noter que des résultats tangibles ont été enregistrés. Cependant, selon lui, le taux d’achèvement 58,43% au 1er cycle en 2011, montre que de gros efforts restent à fournir en matière de rendements internes et externes du système de pilotage du secteur et de réduction des disparités régionales du genre, notamment de l’équité en faveur des plus pauvres. Les projets de documents qui sont soumis à l’analyse, au cours de cet atelier s’inscrivent dans le cadre de la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du plan pour la relance durable du Mali 2013-2014, tel qu’approuvé par les partenaires et amis du Mali lors de la conférence de Bruxelles en mai 2013, a-t-il précisé. Il a enfin souligné que les échanges devront intégrer un retour progressif dans le programme sectoriel de l’éducation et la prise en compte de nouvelles priorités nées de la situation post crise.
Dado Camara
Madame la Ministre Mme Togola Jacqueline Nana ,pour améliorer le système éducatif malien, nous devons avons tout apprendre d’abord à lire à nos enfants. Les élèves maliens sont nuls en lecture à cause des innovations Nous devons retourner à la méthode syllabique, adaptée au contexte éducatif malien et ayant fait ses preuves dans le passé. Les innovations actuelles profitent uniquement aux administrateurs du système et non aux enfants.Si vous voulez améliorer le système, retournez à la méthode syllabique. Ne soyez point intéressée par les fonds injectés par les bailleurs pour détruire le système.
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