Ouelessebougou : Des éleveurs se familiarisent avec l’insémination artificielle

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La direction nationale des productions et des industries animales, en collaboration avec l’Association nationale des producteurs de viande rouge du Maroc, a organisé mercredi une journée de sensibilisation et d’information à l’endroit des éleveurs de la Commune rurale de Ouéléssébougou.

 

La journée a été présidée par le directeur régional des productions et des industries animales de Koulikoro, représentant la direction nationale.

Le représentant de la DNPIA a précisé que dans le cadre de la politique de développement de la production de lait et de la viande au Mali le ministère du Développement rural du Mali a opté pour la politique de croisement des vaches locales avec les races exotiques à haute potentialité génétique tout en conservant les races locales.

Ce qui justifie, selon lui, l’accord de coopération signé en février 2014 entre le gouvernement malien et celui du Royaume du Maroc visant à promouvoir leur coopération dans le domaine de l’élevage afin d’améliorer l’apport de l’élevage à l’économie nationale. Dans ce cadre, 135 000 doses de semences bovines (125 000 pour les races laitières et 10 000 pour les races à viande) ont été mises à la disposition du Mali.

Le chef de la délégation marocaine s’est réjoui de voir que les Maliens profitent de l’expérience marocaine. Il a indiqué que 11 inséminateurs maliens ont été formés au Maroc. Selon Prodevalait qui assure la mise en œuvre de ce programme, l’insémination artificielle est une technique utilisée pur inséminer  une femelle bovine avec le sperme mâle dont les caractéristiques génétiques sont au préalable connus.

Du démarrage du programme au 31 juillet 5880 vaches ont été inséminées avec 497 naissances. 1257 éleveurs ont bénéficié du programme dans toutes les régions. Pour Prodevalait l’objectif de la journée était d’informer et de sensibiliser les éleveurs sur la pratique de l’insémination artificielle ; son impact sur l’augmentation de la production laitière et de la viande.

Notons que ce programme s’étend sur les cinq prochaines années (2014-2018) et s’articule autour de quatre axes : la formation, l’information, l’amélioration génétique et le suivi-évaluation.

Yehia M. Baby

Stagiaire

 

 

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