Où va l'école malienne? Le Prof MAHAMED LAMINE N'EST PAS L'HOMME DE LA SITUATION

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A la tête de l’éducation nationale, le professeur Mohamed Lamine Traoré, géomancien de sont état n’a fait que mettre les bâtons dans les roues de ses collègues. la gestion des concours pour la nomination des directeurs des centres d’animation pédagogique, les proviseurs des lycées et les directeurs des établissements d’enseignements secondaire technique et professionnel. L’ardoise de la cellule de communication qu’il a mise en place au niveau de son département existe toujours et il est temps que toute la lumière soit faite sur certaines affaires sombres dont ,l’assassinat de l’étudiant "Papou" à la FSJE.

Le professeur en philosophie trompe la vigilance du Général en lui faisant croire que l’école malienne se porte bien et qu’il est l’homme de la situation. Notre école traverse une crise profonde (fraude et corruption en milieu scolaire, les revendications des syndicats, la gestion des contractuels, le procès des décapités à Sikasso pardon anciens DCAP, la corruption au BAC et au DEF, l’achat du mouvement estudiantin, le faible niveau des enseignants et des élèves, sont autant de maux que le professeur n’a pas su juguler. Le constat est là, Mala a échoué.

La rentrée scolaire 2006-2007,s’effectue cette année dans un contexte très précaire et particulier. Contrairement aux années précédentes, où l’école malienne ouvrait ses portes en début d’octobre. Cette année académique 2006-2007 a été fixée pour le 18 septembre 2006.

Avec cette rentrée prématurée et théâtrale nous sauront si les raisons évoquée par Mr Souleymane Koné Directeur National de l’Education de Base sont valables à savoir pédagogique et académique ou tout simplement si les politiciens ne pourront pas politiser l’espace scolaire et universitaire surtout à la vielle des échéances électorales qui pointe à l’horizon.

Cette rentrée scolaire a surtout provoqué des remous sociaux chez les parents d’élèves qui ne savent pas par où commencer, pour faire face aux dépenses scolaires à une semaine du mois de carême. Les salaires n’étant pas encore disponibles, les enseignants ne sont psychologiquement et encore moins financièrement prêts à respecter la date du 18 septembre fixée par le ministère pour la rentrée 2006-2007.

Théâtrale et raison simple les décideurs assis dans leurs bureaux climatisés et font fortunes sur le dos des pauvres enseignants qui sont les premiers acteurs sur le terrain. Leur slogan "nous décidons et vous exécutez".

L’on se rappelle que Adama Samassekou avait échoué en prenant la même initiative.

Notre école est en danger.

Malgré l’application du programme décennal pour le développement de l’éducation et la loi d’orientation du système éducatif 1998,les syndicalistes du monde scolaire et d’autres formations politiques n’ont pas cessé de s’interroger sur l’avenir de l’éducation dans notre pays.

Le Mali est entré dans le 21ème siècle avec 3/4 de sa population active analphabète .Classé au dernier rang par l’UNESCO. Le département de tutelle doit œuvrer à mettre toutes les conditions adéquates afin que les élèves et étudiants aient une bonne formation. Le gouvernement doit s’investir d’avantage afin que école puisse atteindre ses objectives d’ici l’horizon 2025. Il est grand temps que le ministère s’attelle à promouvoir l’éducation dans notre pays.

Le recrutement des contractuels.

La décentralisation du système éducatif consacre le transfert de l’école aux municipalités mal préparées à assurer de telles responsabilités .Cette année le soin est laissé aux Mairies de recruter les contractuels qui n’ont aucune notion sur la gestion scolaire. Ils ne sont que pour la plupart des politiciens affairistes et qualifiés aux détournements des fonds et des affaires foncières .Il est claire que le recrutement se ferra sur une base purement politique. Les différents syndicats de la place ont fermé les yeux sur cette situation scandaleuse qui aura des conséquences fâcheuses dans les années à venir. Le rôle des CAP est secondaire dans le recrutement Le recrutement des contractuels par les mairies est un système qui risque de condamner les plus méritants parque le recrutement ne se ferra pas sur le mérité mais plutôt sur la coloration politique .les autorités scolaires ,politiques et syndicalistes doivent réviser les modalités de transfert des compétences aux municipalités.

La revalorisation de la profession enseignante peut encore faire rêver.

Selon les circonstances et les conditions de leur naissance. les enfants de la république seront confrontés à diverses fortunes, parce que les uns auront fréquenté l’école des "fils à papa" et les autres "l’école de la plèbe",l’application de la pédagogie "divergente" plutôt convergente dans certaines écoles où les enfants des démunis se retrouvent en est un exemple frappant.

La fermeture des écoles de formation des maîtres ( re-ouvertes en grands nombres ) a donné lieu à un recrutement massif des enseignants contractuels sans formation initiale venus d’horizon disparates les (45j) .D’où l’explication du faible niveau des enseignants et surtout des élèves.

Quelle perspective pour la qualification des enseignants?

Le débat actuel sur notre école aura t ‘ il le succès attendu face à l’expansion démographique de la population scolarisante?
MOUSTAPHA GUITTEYE

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