Au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi à la Maison de la presse, l’Association des écoles privées agrées au Mali (AEPAM) a demandé au ministre de l’Education nationale de revoir sa décision concernant les orientations des élèves admis au Diplôme d’études fondamentales session 2016.
La conférence a été animée par le secrétaire général de l’association, Abdoul Kassoum Touré assisté de quelques membres du bureau. Il s’agissait d’éclairer la lanterne des hommes de medias sur l’importance que jouent les écoles privées dans la formation des élèves, les difficultés auxquelles elles font face, et la nécessité de révision de la décision du ministre de l’Education nationale concernant les orientations des élèves admis au Diplôme d’études fondamentales session 2016.
Pour Abdoul Kassoum Touré, l’AEPAM est un partenaire sûr du ministère de l’Education puisqu’elle aide l’Etat à former les admis du DEF, en investissant dans la construction des infrastructures et l’achat d’équipements, mais aussi et surtout la création des emplois. Mais, M Touré et ses camarades se disent surpris de « voir dans la décision d’orientation 2016 certains établissements publics débordés d’élèves alors que certains privés n’ont reçu aucun ». Du coup, l’AEPAM veut que le ministre revoie cette décision en reversant le surplus dans les établissements privés. Elle demande également la levée des mesures des mesures contraignantes dans les transferts pour permettre la mobilité des élèves. A en croire le secrétaire général de l’AEPAM, le ministre les a déjà tendu une oreille attentive, mais puisqu’il avait déjà programmé la conférence, donc il fallait la tenir.
Retenons que l’AEPAM a vu le jour en 1991 et se montre de plus en plus incontournable dans la gestion des orientations.
Cependant, la réalité dans nombre dans les établissements privés est loin d’être luisante. En plus de ne pas répondre aux normes, et contrairement à ce qu’avance l’AEPAM, la quasi-totalité des promoteurs ne créent pas des emplois décents. Bien au contraire, ils exploitent leurs personnels et trouvent toujours de moyens d’échapper aux inspections de travail.
Zou