On assiste désormais chaque année à l’apparition de nouveaux critères d’orientation des admis au DEF. Une situation déplorable avec son lot de désagréments et d’injustice. Cette année ils sont aux nombres de 77. 646 candidats réguliers admis pour, seulement 63. 676 orientés et plus de 14. 173 jetés dans la nature. .
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Le ministère de l’éducation à travers, la cellule de planification et des statistiques, devrait en amont, informer les parents d’élèves de nouvelles mesures d’orientations afin qu’ils prennent les dispositions nécessaire avant la rentrée des classes. Mais les malheureux sont toujours mis devant le fait accompli.
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Si quelque part l’on se réjouit de l’amélioration du taux d’admission, le manque d’infrastructure d’accueil porte préjudices à plus de 15% des admis au DEF pour la session 2007. Et pour l’instant, aucune mesure d’accompagnement n’a été dégagée par le département en charge de l’éducation. Le seul recours pour ces malheureux candidats est le concours d’entrée dans les instituts de formation de maître (IFM) et, à ce niveau depuis le mois de septembre dernier, les différents prétendants sont déjà connus.
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Les programmes comme le PRODEC, le PISE I, II sont incohérents parce qu’en contradiction avec la volonté politique du gouvernement à permettre l’accès de tous les enfants du pays à l’éducation de base d’où le slogan : un village une école. Un vain mot.
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Pis, ces différents programmes de l’éducation notamment le PRODEC, dont le financement est assuré par la banque mondiale et le FMI imposent les conditions qui ne sont pas très souvent en adéquation avec la réalité des pays sous développés comme le nôtre. Et pour cette année selon le PRODEC, 65% des admis sont orientables. Quel sera le taux de pourcentages dégagés par les bailleurs de fonds l’an prochain. Ce sont donc les bailleurs de fonds qui orientent les élèves.
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rnAlpha Macky Diakité
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