Le ministre de l’Education Nationale, accompagné des membres de son cabinet, a convoqué une rencontre importante dans les locaux de son département, le vendredi 21 août 2015, avec les différences Directeurs des Académies d’Enseignement (DAE), ceux des Centres d’Animation Pédagogique (DCAP) et les Agents d’appui dans les Régions et le District de Bamako.
Ordre du jour de la réunion, l’orientation des élèves admis au Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF), édition 2015. Au cours de la rencontre, le ministre confiera que l’orientation de ces élèves est une activité à forts enjeux: pédagogique, sociopolitique et financier, qui atteint son point d’achèvement au terme d’un processus complexe, qui va de la saisie des listes des candidats à leur orientation proprement dite, en passant par la tenue des Comités Régionaux d’orientation.
A chaque étape de ce processus, dira t-il, des critères indispensables à l’orientation de l’élève seront appliqués et des contrôles, vérifications et corrections seront également effectués.
Concernant les contrôles après les Comités Régionaux d’Orientation, le ministre dira qu’après l’orientation initiale des admis au DEF, le constat généralement effectué est que l’on assiste à des demandes interminables de transferts et de réorientation, formulées ou non par les élèves.
Cette situation donne l’impression d’une reprise totale des travaux des Comités Régionaux d’Orientation, ceux-ci n’ayant pas été correctement conduits, crée la suspicion et suscite des controverses inutiles entre les parties appartenant à l’entité institutionnelle, a déclaré le ministre de l’Education Nationale.
Pour pallier à ce phénomène, il a engagé les structures en charge de ces travaux à plus de responsabilité, chacune en ce qui la concerne, dans la conduite du processus d’orientation, qui va débuter dès ce lundi 24 août 2015.
C’est pour cette raison qu’il s’est adressé aux équipes de coordination et d’évaluation pour le respect des normes et pour apporter les éclairages nécessaires à la bonne conduite des travaux.
Dans ses propos, le ministre s’adressait aussi aux agents d’appui informatique, aux agents de suivi représentant les syndicats d’enseignement secondaire, aux membres de l’équipe nationale d’appui dans les Régions et le District de Bamako, aux services déconcentrés (AE et CAP), hôtes de l’activité et dépositaires des données et informations indispensables à sa réalisation, et à l’équipe nationale de supervision, appelés à plus de vigilance.
Le ministre Togo a enfin demandé aux collectivités territoriales, premières responsables de l’école, plus de prise responsabilités. «Tous, vous devez vous soumettre à l’exigence du principe de recevabilité, qui combine, dans l’action pour le résultat, la responsabilité, le contrôle et l’obligation de rendre compte», a martelé le ministre de l’Education Nationale.
Adama Bamba