Orientation des admis au DEF 2015 : Les promoteurs de lycées remontés

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Les membres de l’Association des écoles privées agréées du Mali (Aepam) ont tenu une assemblée générale d’information. Selon eux, il s’agit de mettre en application un certain nombre de règles pour la bonne marche de l’école malienne.

 Il ressort du constat de l’Aepam que des titulaires du diplôme d’études fondamentales (DEF) 2016 ont étés entassés dans les structures publiques.

De plus, des établissements publics virtuels ont étés créés. Abdoul Kassoum Touré, secrétaire général de l’Aepam, citera l’école de Sikasso II, Niamana, Nara, etc. Comme si cela ne suffisait pas, des élèves ont été orientés dans des établissements privés inexistants ou officiellement fermés par l’Etat. Enfin, le comble de l’ironie est que les critères fondamentaux, basé sur le choix des enfants, leurs lieux de résidence… n’ont pas étés respecter. En plus les autorités ont refusé d’orienter les élèves de 15 ans ayant eu deux redoublements au fondamental.

Face à autant d’abus, les promoteurs des écoles privées ont recommandé, dans l’immédiat, le décharge du surplus d’effectifs du public vers le privé, le redéploiement des élèves des structures inexistantes ou fermées ainsi que ceux du Cerfitex, l’orientation des élèves de 15 ans ayant deux redoublements au fondamental, le déverrouillage des transferts public-privé et privé-privé, la régularisation des élèves de 2015-2016 encadrés par les privés, l’équité dans le traitement entre établissements privés laïc et privé catholique et enfin la mise en place d’un cadre formel de concertation dans une dynamique de partenariat public-privé.

Suite à notre rencontre avec le ministère de tutelle, nous avons suspendu notre mot d’ordre de grève et nous continuerons dans le cadre du dialogue pour avoir une bonne issue pour le bonheur de l’école malienne ainsi que l’avenir des élèves, a clarifié le SG Touré.

Selon lui, il y a plus d’un demi-million d’écart entre le Cap industrie, le BT industrie et le bac technique. Il a aussi signalé que la rémunération des frais de formation des écoles privées est nettement au-dessus de ceux des écoles publiques.

Seydou Karamoko Koné

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