Au Mali, s’il y a des examens de fin d’année qui font parler d’eux concernant la fuite des sujets depuis plusieurs années, c’est bien ceux du Diplôme d’études fondamentale (Def) et du Baccalauréat. Pour que cette pratique, qui n’honore aucunement l’image du Mali et ses cadres, le département de l’Education nationale a décidé de sortir dans les pratiques mafieuses lors des examens de fin d’année 2015, pour que la lutte contre la fuite des sujets soit une réalité tant dans la bouche que sur le terrain. Ce succès a pu être réalisé, selon notre interlocuteur, grâce à la très bonne politique de communication menée par le département, en essayant de sensibiliser sur trois axes majeurs : la sensibilisation du personnel enseignant sur leur responsabilité dans l’organisation et l’encadrement des examens, la sensibilisation des parents, des élèves sur les inconvénients et les conséquences du système de fraude instauré depuis des années, sur leur carrière future et la sensibilisation des autorités politiques et administratives, des partenaires sociaux et des collectivités décentralisées sur l’enjeu de la relance du système éducatif. Car, a expliqué notre source, il s’agit de préparer les enfants maliens à faire face à un monde qui est de plus en plus exigeant et compétitif. Bref, martele-t- il, expliqué aux gens que l’éducation doit être en dehors de toute autre considération qu’est celle de l’avenir du Mali. Pour arriver à ce résultat positif, a fait savoir notre interlocuteur, le ministre de l’éducation a organisé une trentaine de rencontres au niveau central, régional et local pour partager à tous les niveaux les préoccupations du département. « Bientôt, dans le cadre de l’intégration sous régionale, il y aurait un Bac commun à tous les pays commun de la sous-région. Si cela devait arriver, il ne fait pas de doute, que seuls les enfants qui auraient un cursus scolaire normal vont émerger», a déclaré notre source. Le moins que l’on puisse, martèle notre source, le ministre Barthélémy Togo et son équipe sont satisfaits de constater que le message véhiculé avant les examens et concours de fin d’année à l’endroit des acteurs a été compris et que chaque acteur ou intervenant a essayé du mieux qu’il peut à jouer parfaitement son rôle. En somme, précise-t-elle, «il y a eu de très grands progrès cette année dans l’organisation des examens et concours, malgré quelques insuffisances et dysfonctionnements, malgré quelques petites insuffisances et dysfonctionnements constatés çà et là. La preuve. Il a mis tout en œuvre pour qu’il n’y ait pas de fuite de sujets. Lutte qui, de notre avis a été maitrisée au sein du département. Nous pensons que la dynamique d’organiser les examens sans fuite de sujets déclenchée va se poursuivre. Et le département comptera sur l’implication de tous pour enrayer définitivement la fuite des sujets dans notre système éducatif, pratiquée néfaste qui s’est installée il y a longtemps», déclare avec optimisme notre source. La dynamique enclenchée sera-t-elle suivie ou respecter par les acteurs mis à contribution cette année? L’on verra.
Hadama B. Fofana
C’est donc qu’il n’y a pas eu de fuite? Mon œil !!!!!!
Normal, quand on confie la chèvre à l’hyène elle même la chèvre vivra tranquille sans être inquiétée, c’est ce que IBK a compris.
Ce sont les parents qui encourage leurs enfants à frauder
Si un père ou une mère achète les épreuves pour leurs progénitures
Ses pas pour encadré sur le mur de la maison
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