Perché sur la colline du savoir à Badalabougou, l’Institut Universitaire de Gestion (IUG) est le chouchou des nouveaux bacheliers et même des professionnels, à cause de la qualité des études, des filières et de la durée de la formation. Ce qui fait que pour y accéder, des personnes de mauvaises foi profitent pour s’enrichir sur le dos des pauvres candidats. Pour pallier à cette honteuse situation, sur instruction du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des mesures fortes sont désormais en vigueur dans le cadre de l’organisation du test d’entrée à l’IUG.
Le ‘’MALIKURA’’ ou Nouveau Mali est bien en marche au niveau de l’enseignement supérieur, singulièrement à l’Institut Universitaire de Gestion et pour cause. Jadis, les tests d’entrée à l’IUG étaient des aubaines pour une mafia formée pour les besoins de la cause. Un comportement qui est loin de faire honneur à ce prestigieux institut. C’est pourquoi, après la dénonciation de cet acte dans la presse, le ministre de tutelle a été vigoureusement interpellé au cours du conseil des ministres qui a suivi et à la sortie duquel, il a instruit au Recteur de prendre des mesures idoines pour mettre fin au business de la fameuse mafia. Dans le double sens de l’application de cette instruction ministérielle et du respect des mesures barrières contre le COVID-19 (à travers les interdictions d’attroupement d’étudiants et tous les désagréments qui les accompagnent), le Recteur a demandé au directeur de l’IUG d’organiser le test d’entrée à l’IUG pour l’année universitaire 2020- 2021 comme suit :
-procéder essentiellement à l’inscription en ligne des candidats ;
– faire une sélection par concours interne à partir des notes du baccalauréat de chaque candidat.
Pour cela, le recteur a demandé l’utilisation du logiciel de gestion de l’USSGB dont le module d’inscription en ligne a été finalisé à cette fin. Le recteur a aussi et surtout rappeler au directeur de l’IUG que compte tenu des nouvelles dispositions en cours concernant l’AEEM (Association des Elèves et Etudiants du Mali), celle- ci ne doit être associée, en aucune façon, à l’organisation du test.
Ces nouvelles dispositions, qui sont salutaires, augurent d’un enseignement de qualité dans ce nouveau Mali tant clamé. En attendant, la mafia, qui se la coulait douce lors des tests d’entrée à l’IUG, n’a que ses yeux pour pleurer.
Oumar Baba TRAORE
C’EST UNE BETISE D’OBLIGER LES ETUDIANTS A’ ETRE DANS LES FILIERES QU’ILS N’AIMENT PAS!
LAISSEZ LES JEUNES CHOISIR LIBREMENT LEURS FILIERES! SI VOUS ALLEZ LES OBLIGER A’ ETRE DANS DES FILIERES QU’ILS N ‘ ONT PAS CHOISI, VOUS SEREZ OBLIGE’S DE LEUR DONNER DES BOULOTS A’ LA FIN DE LEURS ETUDES UNIVERSITAIRES!
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