L’ex-Secrétaire Général de la FLASH et Coordinateur National de l’AEEM, Amadoun Traoré qui a déjà fait illicitement 2 mandats successifs à chacun de ces postes estudiantins, est proclamé sans vote pour un troisième mandat au poste de la coordination nationale qu’il détient depuis 2 ans par le ministère de l’enseignement supérieur. Suite à ce mauvais comportement de cet homme désintéressé de la vraie cause des étudiants, soutenu par le gouvernement et jugé comme une atteinte aux principes de l’AEEM, des membres de l’AEEM ont saccagé toutes les affaires de cet homme avide de fortune et de gloire à l’internat de la FAST. Mais une guerre froide est actuellement dans le comité AEEM de l’ENSUP/FLASH, car les partisans d’Amadoun vengent leur idole avec des bras de fer.
La justice émane des hommes ! Après l’éradication de la crise de la grève illimitée du SNESUP par le gouvernement et toutes les bonnes volontés qui ont ouvert les portes de toutes nos facultés restées longtemps closes le 10 Mai 2011, un autre malaise vient de s’abattre sur notre Université. « Un malheur n’arrive jamais seul », dit un proverbe. En effet, Amadoun Traoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été deux (2) fois Secrétaire Général de la FLASH et deux (2) fois Coordinateur National de l’AEEM et qui fait actuellement son stage de fin de cycle dans une école en qualité d’étudiant de 2ème Année de l’ENSUP. Ces quatre mandats qui sont jugés illicites par les principes du comité AEEM devrait mettre en garde M. Traoré contre tout autre nouveau mandat dans ces dits postes et à se retirer furtivement. Tel ne fut pas le cas. A leur désarroi, Amadoun Traoré est encore proclamé Coordinateur National du comité l’AEEM (sans vote des étudiants qui ont normalement l’initiative) pour un troisième mandat à ce même poste. Les préceptes de l’AEEM prescrivant un seul mandat à chaque poste, c’est une violation des principes du comité AEEM. Pour manifester leur colère contre cet homme désintéressé de leur vraie cause qui ne cherche qu’à s’enrichir, des membres de l’AEEM sont allés piller toutes les affaires de cet homme dépourvu de tout bon sens, le Lundi 16 Mai 2011, dans les environs de l’après-midi à l’internat de la FAST où il résidait. Selon les témoins des faits que nous avons rencontrés, le matelas, les vêtements…, bref toutes les affaires de l’ex-Ségrégé et ex-coordinateur ont été pillées. Heureusement l’intéressé n’était pas sur les lieux. Une grève de 48 heures, du Mardi au Mercredi 18 Mai 2011 est à observer à cet effet. Certes, ce dirigeant de l’AEEM n’assume pas sa tâche au sein des étudiants comme prévu loyalement par les principes du comité AEEM. A en croire les témoins que nous avons approchés dans le rang estudiantin, l’ex-Ségrégé et ex-coordinateur insatiable de l’AEEM qui bénéficie des billets de Banque au sommet de l’AEEM donne le dos à ses vraies responsabilités vis-à-vis des étudiants et opte pour l’argent. A cet effet, le silence coupable de l’AEEM dans la résolution de la précédente crise scolaire et le prélèvement des sommes indues sur les trousseaux, les frais d’inscription et les bourses des étudiants sont des preuves qui déterminent le désengagement de certains membres de l’AEEM dont Amadoun Traoré serait en tête. Cet acte de vandalisme de ces membres de l’AEEM est un message à tous les étudiants de respecter les principes du comité AEEM.
VERS UNE GUERRE FROIDE AU SEIN DU COMITE AEEM :
A L’ENSUP/FLASH et peut être dans d’autres facultés de notre université, on craint actuellement le pire. Selon les nombreux étudiants de l’ENSUP/FLASH que nous avons approchés tout au long de la semaine, les partisans d’Amadoun ont décidé de venger leur chef. Toujours selon nos sources, ils ont déjà formé un club mafieux à cet effet. Ainsi un des acteurs des faits du 15 Mai 2011 à l’internat a reçu deux coups de feu le mercredi. Malheureusement nous n’avons pu recueillir le nom de la victime pour plus d’infos, mais ce sont nos sources qui ont été sur les lieux. Toujours selon nos sources estudiantines, le même Mercredi 18 Mai 2011, dans la matinée, Amadoun Traoré accompagné de quelques membres de l’AEEM de certains lycées ont délogé le secrétaire général de la FLASH, Ali et celui de l’U.I.G. Ils disent également que le club mafieux à l’honneur d’Amadoun dit que tous les acteurs de la bavure contre Amadoun seront sévèrement punis de leurs initiatives, quelque soit le lieu où ils sont. Alors que le plus grand souci de tout étudiant issu de ces facultés est d’étudier tranquillement étant donné le retard de l’année académique, d’autres préfèrent verser du sang innocent au nom d’un homme insatiable et corrompu qu’ils croient un saint.
LA MAUVAISE VOLONTE DU GOUVERNEMENT :
A en croire, le gouvernement semble être la toile de fond de ce désordre au niveau de l’AEEM, particulièrement le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.D’après les étudiants et les membres de l’AEEM, Ils ne veulent plus d’Amadoun Traoré ni au poste de Ségrégé, ni au poste de coordinateur national. Mais c’est le gouvernement qui leur impose forcement cet homme qui a déjà occupé 4 fois ces deux postes précités sans pouvoir témoigner de sa compétence vis-à-vis des étudiants. Dans ce climat de confusion, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est le garant de cette réélection d’Amadoun Traoré au poste de coordinateur national. Il est (selon les étudiants) en parti soutenu par le gouvernement et ATT qui déclarent tous qu’Amadoun est bon. Et c’est peut-être la raison pour laquelle ils l’ont choisi pour leur avantage puisque qu’il (Amadoun) incarne leur volonté. « C’est devenu une affaire du gouvernement », s’exclamait un étudiant de la FLASH.
De quoi le gouvernement se mêle ? A-t-il le droit d’imposer un coordinateur national de l’AEEM aux étudiants ? Cela n’est ni légal ni légitime, mais c’est une vraie corruption qu’il faut épargner à nos étudiants.
Ibréhima DIAMOUTENE