Le niveau socio-économique d’une famille joue un rôle important dans l’éducation d’un élève, un niveau de vie socio-économique élevé donne une meilleure qualité à la scolarisation de l’élève. Par contre, le niveau de vie socio-économique faible d’une famille peut limiter les opportunités d’accès des enfants à une éducation de qualité.
Dans le cas du Mali, le Rapport d’Etat du Système Educatif National (RESEN, 2010) signale que le niveau de vie du ménage dans lequel vit l’enfant a un impact sur ses chances de scolarisation. Les chances de scolarisation et de survie d’un élève dans le système éducatif sont autant plus élevées que le ménage est riche.
Les élèvent qui vivent dans les ménages dotés en électricité, robinet d’eau, connexion internet et des lieux d’habitation construits en ‘’dur’’ ont des conditions adéquates pour bien travailler. Car, ils peuvent s’informer, faire des recherches, à tout moment par la connexion de l’internet. Ils ont tous les moyens nécessaires, et sont dans des conditions de vie faciles pour bien travailler à l’école.
On remarque une relation positive entre le niveau socio-économique des ménages et les performances scolaires des élèves au sein des écoles. A mesure que le niveau de vie s’élève, les performances scolaires s’améliorent, ce qui est un fait scientifiquement bien établi au niveau international. Ces résultats pourraient s’expliquer, d’une part, par le fait que les élèves issus de groupes socio-économiques plus élevés sont susceptibles, d’être mieux soutenus et suivis par leurs parents, d’avoir d’autres matériels d’aide au développement et d’avoir accès à un meilleur environnement d’apprentissage à la maison. Ceux-ci travaillent d’autant mieux que les parents s’impliquent et ce, dès le plus jeune âge, lire des histoires aux petits, ou partager les repas à des heures régulières, peuvent aussi améliorer sensiblement les conditions de la réussite.
Les enfants à statut socio-économique faible développent des compétences académiques plus lentement que les enfants des groupes socio-économiques élevés, par ce qu’ils n’ont pas accès à des matériels de développement comme ordinateur à la maison pour plus de recherches, d’autres n’ont même pas d’électricité à la maison ni de robinet et le cas de ceux aussi qui n’ont même pas où bien dormir ce qui fait qu’ils travaillent dans des conditions difficiles. Si on n’est pas à l’aise on ne peut pas bien travailler d’où un effet négatif et significatif observé sur leur éducation scolaire.
Fatoumata Fofana