Nos enfants sont -ils en train d’apprendre à l’école, c’est l’intitulé d’un rapport que l’ONG Œuvre Malienne d’Aide à l’Enfance au Sahel (OMAES) vient de produire. D’une soixantaine de page, ce document dénommé en bambara Beekunko établit les compétences réelles en lecture et calcul, aussi bien en français que dans les langues nationales pour l’année 2012.
e rapport, qui est relatif au programme d’évaluation des apprentissages scolaires par la société civile du Mali a étè realisé avec l’accompagnement technique et financier du Ministère de l’Education, de l’alphabétisation et de la promotion des Langues nationales et la Fondation Hewlett. Il consiste, selon les initiateurs, à effectuer des évaluations annuelles régulières des compétences fondamentales en lecture (français et langue nationale) et calcul de tous les enfants de 6 à 14 ans dans les ménages et en présence des parents. Ainsi, les évaluations faites dans les régions de Ségou et de Mopti en 2012 dressent un bilan peu reluisant.
S’agissant des compétences en lecture surtout en français, sur un échantillon de 23149 enfants enquêtés, il ressort seulement que ce sont 2,2% qui ont réussi le test. La meilleure performance est enrégistrée au niveau des écoles privées avec 9,5%, suivies des écoles publiques (3,5%). Pour ce qui est du niveau en lecture et en langues nationales (enfants scolarisés, déscolarisés et non scolarisés) le constat est amer, seulement 2,3% des enfants enquêtés au niveau de tous les types d’écoles ont pu réussir le test de lecture. Les élèves des écoles publiques arrivent en tête avec 3,6% des enfants qui ont réussi le test contre 2,5% pour les enfants des écoles privées.
A titre illustratif sur 589 enfants de douze ans testés en langues nationales, 7,1% ont réussi l’item “Compréhension” (lire correctement le texte et répondre aux questions posées avec succès), dans les langues nationales (bamanankan, Bomu et Fulfulde), contre 92,9% qui n’en ont pas été capables.
Parmi les 52 communes concernées, la meilleure performance a été enregistrée en fulfulde à Dallah, dans le cercle de Douentza où 30% des enfants de 12 ans ont pu lire correctement une histoire de niveau 2ème année et répondre avec succès aux deux questions posées. Cette commune est suivie de celles de Ségou et Sansanding (Bamanankan) avec respectivement 16,7% et 11% de taux de succès .
Pour ce qui est du niveau de performance des enfants en calcul, les enquêteurs ont trouvé que ce sont seulement 5,7% des enfants testés qui ont pu réussir le test. La meilleure performance, faut-il le rappler a été enrégistrée au niveau des écoles privées avec un taux de succès de 16,5%, suivies des écoles publiques avec 9,5% et du communautaire avec 5,7%.
En tout, selon les initiateurs de cette étude, ces résultats peu honorables sont surtout dûs à la faible implication et participation de la société civile dans la définition et l’orientation des politiques éducatives et particulièrement le processus d’évaluation des apprentissages scolaires. A cela, il faut ajouter, la sous information des parents et des communautés des niveaux réels d’apprentissage scolaire de leurs enfants et la sous implication de la société civile dans la définition et l’orientation des politiques éducatives, plus particulièrement les évaluations des apprentissages scolaires.
Alou B. HAIDARA
@Kalam
Internet, les bambara l’appellent « Bôlôlô »
J’aimerais t’offrir le dictionnaire, mais je crains que tu ne sache pas lire africain n’ko(bambara dioula malinké mandingo)
http://kanjamadi.com/
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Un autre nom plus scientifique que commun de l’internet en bambara est “Mantontèkrofo”
Manton=Population mondiale
Tè=Entre
Krofo=liaison ou lien
Cette definition est valable pour web
inutile de l’ecrire en n’ko, ce serait un complexe d’inferiorité, alors que je n’en ai pas par rapport aux français qui savent pertinement ce que vaut leur langue sans leur racaille de Kalam qui suffoquent nos identités africaine juste pour nourir le l’orgueille de la mafia française de la culture.
Les meilleurs résultats au DEF et au BAC sont au niveau des écoles privées, certains ont fait 100% au DEF et 65% au BAC, mais les frais sont de 600 000 par an. Toutes les bonnes pratiques ont été abandonnés à l’école publique on dirait un complot pour détruire l’école malienne.
Dans aucun pays au monde la lecture par la radio n’a fait ses preuves, elle est acceptée dans notre système éducatif uniquement à cause des milliards injectés par des bailleurs étrangers et des profits que les uns et les autres en tirent. Les cadres se font des sous et les bailleurs expérimentent leurs nouvelles méthodes.
Nos élèves sont des victimes d’un système imposé par des cadres maliens qui ne voient que leurs profits personnels. Que ces cadres sachent que les enfants ne sont pas comparables aux plans : quand on fait un champ d’expérimentions en cas d’échec on détruit les plans et on reprend ; tel n’est pas le cas chez les enfants qui en subissent les fâcheuses conséquences toute leur vie.
Quand une innovation est bonne, elle doit l’être pour tous les enfants maliens. Nous sommes dans une école à deux vitesses: l’école publique ou champ d’expérimentations à méthode de lecture globale ou par radio (pour le bas peuple) et les écoles privées de luxe (fréquentées par les enfants de ces-mêmes cadres) à méthode syllabique.
La méthode syllabique de lecture a fait ses preuves (ces cadres formés) dans ce pays. Les enfants de ces mêmes cadres sont formés par la méthode syllabique qu’ils répugnent dans nos écoles publiques. Quelle imposture de leur part! Quand la lecture souffre elle contamine toutes les autres disciplines. Elle est le socle, le piédestal de l’apprentissage scolaire.
L’école malienne est malade et hospitalisée à l’urgence ! Le mal est ciblé car il réside au niveau de la lecture.
Les élèves du premier cycle, actuellement, ont un niveau lamentable. Chacun en parle et reste passif devant la situation. Et pourtant, le mal progresse et perdure. Ces élèves sont pourtant les victimes d’un système. Vu la gravité du mal certaines questions méritent d’être posées :
-Les cadres du système sont-ils conscients de cette baisse du niveau qui perdure bientôt deux décennies? Si oui, quelles sont les propositions concrètes de solutions qu’ils ont envisagées pour rehausser le niveau de nos élèves ?
-Les cadres du système ont-ils fait les évaluations des différentes innovations au niveau du premier cycle ? Si oui, pourquoi en sommes-nous toujours là ?
– Peuvent-ils faire la dissémination des résultats de ces évaluations au peuple malien ?
-Le forum sur l’éducation a-t-il servi à quelque chose ?
Les maux qui minent le premier cycle de l’enseignement fondamental
Les maux qui minent le premier cycle de l’enseignement fondamental malien sont nombreux et on peut citer entre autres :
-les innovations pédagogiques incessantes faisant de notre école publique un champ d’expérimentations pédagogiques et de nos enfants des COBAYES ;
– le parachutage des innovations sans concertation des enseignants à la base ;
– le faible niveau de la jeune génération d’enseignants ;
– le manque de vocation des enseignants(SARPE) ;
-le manque ou l’insuffisance de recyclages au niveau des enseignants ;
-les Méthodes de Lecture en vigueur (lecture par la radio, la méthode globale) ;
-l’incapacité des cadres de l’éducation à bien gérer pour le bonheur de nos enfants …
Je m’intéresserai particulièrement à la problématique de la lecture qui est centrale. Notre système est passé de la méthode syllabique à la méthode globale et de la globale à celle par la radio (du vrai folklore pédagogique). On rencontre fréquemment des élèves du cours d’orientation et du second cycle qui n’arrivent pas à apprendre leurs leçons parce qu’ils ne savent pas lire. Quel crime ! Quand l’élève ne sait pas lire il est disqualifié sur toute la ligne scolaire.
Pour répondre à Thnkr sache que le bambara n est pas notre identité à nous tous,le Mali compte plusieurs ethnies.Tu es peut être bambara je n’en doute pas,cherche à savoir si un mianka va laisser son fils apprendre le Bambara à l’école au détriment de sa langue maternelle. En ce qui concerne Madani tu as raison en disant que”c est pas les enfants seulements” Pour ton information seulement ne prend jamais s. Nous sommes tous des victimes de l école malienne.
Si les français qui ne partageaient pas la langue française avaient le meme cerveau que toi, ils seraient maintenant des allemand.
L’ecole etrangere à abruti l’africain à tel point qu’il n’a aucun naionalism serieux. Ceux qui ont fait l’ecole arabe forment le mujao pour nous tuer par ce qu’on ne ressemble pas à leur maitre arabe, et ceux qui ont fait l’ecole française ne jure que par la francophonie. Ils sont pret à creer et reciter des difference entre nous à longueur de journée pour justifier notre francisation lente par l’ecole française.
Certains se plaisent dans l’extermination identitaire de leur pays pour la simple raison que eux leur ethnie n’est pas assez noire, assez africaine pour apprendre le bambara.
Si ansardine avait reussi, tous nos enfants seraient arabes en 5ans bien que les arabes ne representent mêm pas 2% de la population.
C’est les bambara qui n’ont pas de couille pour former une identité autour l’ethnie majoiritaire com ça se fait dans tous les pays civilisé
Sekou, pourquoi tu ne nous a pas écris ton commentaire stupide en Bambara ..toi qui pense que l’école étrangère a abruti les Africains.
Comment tu appelle ” internet” en bambara ?
Ce n’est pas mépriser nos langue que d’accepter qu’elle ne se sont pas adapter à la société moderne. Ce sont des langues qui n’ont pas suivi l’évolution technique économique et culturelle du monde. Comment former un pilote, un informaticien, un chirurgien, un juriste ou un architecte en bambara, foulfouldé ou mianka ?
Arrêter cette imbécilité qui consiste à penser que tout ce qui vient de l’étranger est mauvais.
Jusque là, c’est l’echange des savoirs venu un peu partout qui fait progresser le monde.
Toute société renfermée sur ses stupidités finis par sombrer dans le trou de sa propre bêtise.
Ouvrez un peu les yeux mon cher Sekou
Internet, les bambara l’appellent « Bôlôlô »
J’aimerais t’offrir le dictionnaire, mais je crains que tu ne sache pas lire africain n’ko(bambara dioula malinké mandingo)
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je ne parle pas aussi pour qu’un imbecile sorte de nulle part pour venir etaler son ignorance sur les capacité scientifiques du bambara ou n’importe quelle langue africaine.
Tu es un gros con en me parlant de drivers ou de je ne sais quelle robotique ou quelle langue pascal, j’en fais moi. et ce n’est pas en français que les code de l’informatique sont fait, mais bien l’anglais. Peut etre il y aura en chinois, mais jamais en français.
Bande de complexés, mais ce n’est pas votre faute, c’est le systeme colonial, le systeme de Gle DeGaule et ses negres de services Senghor et Houphouet, dont vous etes le fruit.
Vraiment ?
Seul 2.2 % des petits maliens ont réussi un petit test de lecture ?
Voilà qui donne la mesure du travail qui est à faire pour l’avancée du pays.
Ce n’est pas acceptable.
Il est nécessaire, comme le dit Sekou de revenir au Bambara, après tout, c’est nôtre langue, nôtre identité.
Mais les Maliens se doivent de maîtriser le français – et plus tard, l’anglais –
Il faut vraiment que chaque malien s’implique dans l’éducation des jeunes et que soit créer au Mali des pôles d’enseignement dignes de ce nom.
Un peuple sans éducation est totalement aveugle.
Les maliens se doivent plus de maitriser le chinois qu de le français.
Il y’a plus d’arabe en situation reguliere en france que de maliens, alors qu’on fait tout chez nous pour integrer la culture française alors que les autres(les arabes, les chinois, et tout autre pays seriux) s’attachent betement à l’etude dans la langue officielle nationale de leur pays.
Le chinois par ce que c’est eux le futur proche du tourisme, et bien plutard le hindi. Tous les hotels ne recevront bientot que des touristes chinois. Alors autant apprendre le chinois pour ceux qui veullent travailler dans l’hotelerie, l’anglais, pour ceux qui veulent devenir des programeur en informatique. Mais le franiçais aprendre quoi ? Les droits de l’hommes. Mon oeil, on peut pas l’aprendre en bambara ? En tout cas tous les pays civilisés l’apprennent dans la principale langue du pays.
On n’as pas pris l’independance pour devenir encore plus français.
Avant de demander notre niveau dans la langue des français, demander notre niveau en bambara.
La capacité des enfants à faire des maths et ecrire bambara, la plus malienne des langues du monde.
Rien d’etonnant qu’on soit en retard, par ce que nos compexés de dirigeants preferent passer par la francisation pour apprendre quoi ce soit à nos enfants.
C’est insultant de dire que les africains sont independants.
Excuse moi Sekou. J’ai fais un effort d’explication inutile dans mon commentaire précedent.
Je croyais traiter avec une personne sensée.
Je n’avais pas lu la suite de tes intervention.
Je viens de m’aperçevoir que tu es le genre de débile profond qu’il faut laisser patauger dans son ignorance crasse.
C’est toi qui a raison mon cher. Bravo ! Continu sur ce chemin. Il t’amènera très loin
Internet, les bambara l’appellent “Bôlôlô”
J’aimerais t’offrir le dictionnaire, mais je crains que tu ne sache pas lire africain n’ko(bambara dioula malinké mandingo)
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qu ils viennent lire les commentaires sur maliweb…ils vont se rendrent compte que ce n est pas les enfants seulements…
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