Jeune leader émergent, Moussa Traoré a passé les dix dernières années à travailler et à démontrer son engagement personnel pour l’Education pour Tous. Nous nous sommes entretenus avec lui sur le programme «Kalan Kanu». Lisez !
Moussa : Kalan Kanu «l’amour de l’apprentissage» crée en 2012, est né de la volonté des jeunes leaders émergents de mettre en place une structure de renforcement des capacités, de recherche et d’accompagnement au service des individus et des structures engagés dans le combat du développement.
Quel est l’objectif visé par cette opération de Kalan Kanu?
Il s’agit de créer une culture de la lecture-écriture chez les jeunes maliens à travers l’organisation d’activités citoyennes, ainsi que des excursions et des échanges culturels avec les enfants au niveau local, national et sous-régional.
Quel e bilan faites-vous des précédents numéros de Kalan Kanu?
Kalan Kanu, depuis sa création, a mené plusieurs activités dans la ville de Kati et au Mali. Nous pouvons citer parmi ses activités, la participation d’une cinquantaine d’adolescents aux centres aérés de fraternisation (Musée National et Ségou) organisés par le Mouvement Malivaleurs ; l’organisation des cours de rattrapage (tutorat) ; l’organisation des cours de langue ; l’alphabétisation ; les causeries débats ; les cercles de lecture Kalan Kanu (C.L.K.K) ; la projection d’images et l’organisation de café littéraire (trois numéros),
Comment préparez-vous les prochains numéros de Kalan Kanu?
Après les deux premiers numéros tous tenus devant Kalan Kanu en présence de tous les acteurs de l’éducation et sur la sollicitation de certains promoteurs d’écoles privées, nous avons délocalisé le café littéraire en ce moment ; d’où le Projet pilote «Mali School Tour». Ce programme se présente en deux phases : faire le tour littéraire des établissements de Kati avec des écrivains et des femmes/hommes de culture, comme ce fut le cas du numéro du 20 octobre 2012, au lycée Nampono Sanogo. Cette phase permettra de rassembler les jeunes sélectionnés dans un camp d’excellence pendant les vacances autour de plusieurs thématiques. Ainsi, avec les expériences acquises après l’exécution du programme pilote, il sera ensuite étendu sur l’ensemble du Mali.
Qu’est-ce qui doit être amélioré par rapport aux précédents numéros?
Les observations et constats des numéros précédents nous ont permis de voir qu’il faut mettre l’accent sur un certain nombre de faits. Il s’agit de la sérénité dans l’organisation, de l’implication de plusieurs partenaires au développement; le manque de matériels de travail ; le manque de livres dans la bibliothèque communautaire ; la création d’un site Web ; la création d’un centre multimédia communautaire ; la correction des lacunes constatées ; le renforcement des capacités des agents dans les domaines suivants ; l’entreprenariat ; la planification et l’élaboration de projet et la gestion bibliothécaire ainsi que la recherche de fonds.
Quel appel lancez-vous aux populations de Kati?
Nous lançons un vibrant appel aux autorités politiques et administratives ainsi qu’à toutes les bonnes volontés afin de nous aider à booster l’illettrisme hors du Mali.
Réalisée par M. DIALLO