Dans le cadre de la relance des activités des écoles associées au Mali, une mission de la Commission nationale Malienne pour l’UNESCO vient de s’séjourner au Mali. Elle a sillonné, pour la circonstance, les académies d’enseignement de Kati, Koulikoro, Kayes, Kita, Sikasso, Koutiala, San, Mopti, Ségou, de Bamako rive droite et rive gauche. La mission, organisée en collaboration avec le coordinateur nationale des écoles associées du Mali, Dr Georges Diawara, visait entre autres objectifs: donner au public malien une large information sur le réseau des écoles associées de l’Unesco ; relancer les activités des écoles associées du Mali ; recenser les thématiques qu’elles souhaitent soutenir et dont les meilleures pratiques seront présentées lors de la rencontre du Réseao (réseau des écoles associées pour l’Afrique de l’Ouest) en 2017 à Bamako; susciter de nouvelles adhésions au réseau et supprimer de la liste du réseau les écoles inscrites mais non fonctionnelles ; mobiliser l’ensemble des acteurs autour de la thématique proposé pour la rencontre de 2017 sur le thème «campagne médiatiques visant à prévenir et combattre les violences liées au genre en milieu scolaire».
Au cours de son périple, elle a organisé au niveau de chaque académie visitée, un atelier qui a regroupé directeurs d’académies (DAE), directeurs d’animation pédagogiques (Cap), d’écoles, enseignants points focaux pour écoles associées. A l’occasion, la relance des activités des écoles associées de l’Unesco au Mali et la tenue en 2017 des assises du Reseao dans un contexte poste crise ont été expliqués. Il a été aussi expliqué aux participants les formalités d’adhésions au réseau. «L’établissement candidat devra envoyer à la commission nationale Unesco Mali un projet un projet d’établissement qui prenne en compte les thématiques majeures des écoles associées», indique-t-on.
La mission, après plus de trois semaines sur terrain, a fait un rapport qui stipule que la mission a atteint ses objectifs, car ayant identifié au total 37 écoles associées dont 34 écoles à Ségou et 3 à Bamako. «Le constat est que ces écoles identifiées ne mènent plus d’activités depuis un certain nombre d’années», souligne le rapport. A Ségou, ajoute le rapport, les écoles identifiées étaient surtout actives de 1998 à 2005, période au cours de laquelle elles ont participé au programme «nourrir l’esprit, combattre la faim». Hormis Ségou et Bamako rive gauche, ajoute le témoignage, les autres localités visitées ne disposaient pas d’information sur les écoles associées. Environ 200 nouvelles candidatures ont été formulées et adressées au réseau. La commission nationale malienne pour l’Unesco et le coordinateur national des écoles associées du Mali ont exprimé leur volonté et leur disponibilité à accompagner toutes les candidatures dans le respect des principes annoncées et pour une relance des activités.
Rappelons que le réseau a été crée en 1953. Il compte plus de 10000 établissements à travers le monde dont 159 recensés au Mali. Parmi les écoles associées, il existe les maternelles, les cycles primaires et les instituts de formation des maîtres. Au Mali, selon la mission, le réseau a connu une expansion considérable passant de 13 membres en 1998 à 153 en 2003.
Hadama B. Fofana