Mise en œuvre du système LMD au Mali : Les ateliers de réflexion, initiés par le MESRS, se poursuivent.

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La mise en œuvre du système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans l’enseignement supérieur s’avère comme un impératif dans les huit pays de la zone de l’union économique monétaire ouest africaine (UEMOA). Dans cette optique, le département en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans notre pays a organisé, à l’Olympe Hôtel, deux ateliers les 17 au 18 et les 19 au 21 octobre dernier pour diagnostiquer les besoins de formation, l’identification des filières et l’élaboration de curricula.

Au terme des travaux, les participants ont essayé de trouver des réponses aux questions relatives aux axes de développement prioritaire, les besoins de formation ainsi que les filières prioritaires ou porteuses pour notre pays. Cet exercice a permis d’enrichir les communications faites par les experts nationaux et canadiens d’une part, et d’autre part d’avoir une vision commune par rapport aux questions posées lors des travaux. Ces ateliers ont contribué à l’initiation aux techniques d’analyse de filières et d’élaboration de curricula des participants. Les résultats acquis seront affinés au cours d’autres ateliers en perspectives.

Au total plus de vingt deux filières ont été retenues comme les plus porteuses à implanter au Mali. Elles feront l’objet d’une attention particulière du ministère de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique qui invite déjà les acteurs, porteurs de projets à tout mettre en œuvre pour qu’enfin l’enseignement supérieur trouve ses lettres de noblesse. « Vous ne devriez plus élaborer vos offres de formations sans interroger l’environnement de vos établissements respectifs et sans impliquer le milieu socioprofessionnel dans tout le processus jusqu’à la formation », a conseillé le représentant du département au terme desdits ateliers. Car c’est à ce prix que les maîtres mots comme l’employabilité et l’auto-emploi auront tout leur sens, a-t-il ajouté avant d’assurer aux acteurs qu’en étroite collaboration avec des partenaires, tels l’UEMOA ou l’université du Québec à Montréal, que tous les efforts nécessaires seront déployés en vue d’une réussite du processus en cours.

Dans ce même sens le gouvernement malien œuvrera avec les institutions respectives pour une réussite totale du projet. Ainsi les auditeurs doivent continuer de mener la réflexion et le débat autour des thèmes de ces ateliers pour mieux aborder les questions qui seront abordées lors des prochaines sessions de formation.

YAYA S. GUINDO

 

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