Implication de tous les travailleurs en tenant compte de leurs attributions, tenue de réunions hebdomadaires, obligation de rendre compte des activités menées par chaque cadre et connexion de tous les bureaux à l’Internet. Souleymane Goundiam a réussi en trois mois ce que son prédécesseur n’a pas pu réaliser en quatre ans à la tête de la Cellule de l’administration décentralisée et déconcentrée de l’éducation (CADDE). Ce qui lui a valu d’être promu au poste de Secrétaire général du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Education civique.
Il y a des années, la CADDE traversait des moments durs, à tel point que les partenaires étaient sur le point de suspendre leurs financements. Mais avec la nomination de Souleymane Goundiam à la tête de la CADDE, la structure connaîtra une nouvelle dynamique. Ce qui paraissait une illusion est donc devenu réalité. Ce natif de la première région du Mali d’1 mètre 97 est connu dans le milieu de l’Enseignement pour avoir été, pendant une dizaines d’années, Conseiller technique au ministère de l’Education. Grâce à sa capacité d’écoute et de négociation, il est parvenu à étouffer beaucoup de crises dans ce domaine. Ancien sportif (dans les années 72, il a été basketteur du Stade malien de Bamako), Souleymane Goundiam est très apprécié par ses collaborateurs pour son sens du dialogue et du travail en équipe. Un travailleur de la CADDE témoigne qu’à son arrivée, la première idée du SG a été de demander à chaque cadre ses attributions et comment les uns et les autres peuvent se compléter. Après trois mois de travail d’Hercule à la CADDE, et à un moment où les cadres reprenaient espoir et goût au travail, le ministre Moussa Bocar Diarra le nomme Secrétaire général du département de l’Education, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Education civique. Du coup, c’est la joie et la consternation dans les rangs des travailleurs de la CADDE qui n’hésitent pas à exprimer leur inquiétude face au départ de leur chef qui était perçu comme un « Pinochet » à la tête de la CADDE. En attendant, le personnel de la CADDE souhaite bon vent à son collègue.
Jean Pierre James
Attention tu ne rends pas service à Goundiam en le qualifiant de PINOCHET, car notre Pinochet, cela est prouvé maintenant, est plus dictateur que RIGOUREUX. Son mauvais passage au Ministère de l’Equipement : tout ce que lui dit est juste parce qu’il est le chef, sans oublier ses réunions incessantes au cours desquelles il a montré qu’il n’aime pas du tout que les cadres opinent sur leur domaine de compétence. Non, Pinochet n’est pas une bonne référence, Goundiam est Goundiam, c’est à dire un cadre qui est bien, qui sait écouter et qui n’est PAS SUFFISANT
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