Le nouveau ministre en charge de l’éducation malienne depuis sa nomination fait déjà des innovations aux apprenants et les enseignants pour acquérir les résultats probants. Ainsi cette tradition est devenue un devoir pour l’Etat malien et ses partenaires sociaux, techniques et financiers. La politique gouvernementale pour un enseignement de masse et de qualité provient des approches adéquates répondant aux attentes et des besoins nécessaires du pays. En effet, depuis 1998 le programme décennal pour le développement de l’éducation et de la formation professionnelle a été initié par le gouvernement malien et ses partenaires pour assurer l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation professionnelle. Et son plan d’action de financement budgétaire vient d’être défini d’ici 2022 suite au rapport du ministre de l’éducation national introduit lors de l’avant dernier conseil du mercredi.
Tout est parti suite à la présentation du rapport du ministre de l’éducation nationale Témoré Tioulenta concernant le programme décennal de développement, de l’éducation et de la formation professionnelle. Ainsi le conseil de ministres a pris acte d’une communication de cette politique de développement sectoriel décennal de l’éducation et de la formation professionnelle 2019-2028 et son plan d’action de financement pluriannuel budgétisé 2019-2022. C’est dans le souci de disposer d’un cadre référentiel pour l’ensemble des acteurs et des partenaires du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle et d’améliorer la qualité de l’éducation que le gouvernement malien met en œuvre depuis 1998 ce programme dans le domaine de l’éducation.
La mise en œuvre de divers programmes a occasionné des résultats satisfaisants dans ce domaine. Le programme décennal pour le développement de l’éducation et de la formation professionnelle 2019- 2022 vise à améliorer vers l’efficacité du système éducatif malien. Ce programme dans son ensemble va également assurer la formation continue et la gestion saine et équitable du personnel enseignant. Le programme décennal pour le développement de l’éducation et de la formation professionnelle consolidera la promotion de l’accès équitable et inclusif à une éducation de base et de qualité pour tous, le renforcement de la gouvernance et de la résilience du secteur de l’éducation de notre pays. Par la même optique, la mise en œuvre des activités du programme décennal de développement de l’éducation et de la formation professionnelle permettra sans doute d’améliorer le rendement du système éducatif. Dans la poursuite de ses objectifs, ce programme encouragera et favorisera l’employabilité et l’insertion socio-professionnelle des jeunes. De même, il va permettre de disposer d’un personnel enseignant bien formé et en nombre suffisant prêt à servir pour assurer la mission qui lui a été assignée.
Ce programme sera une aubaine pour l’Etat malien et ses partenaires sociaux, techniques et financiers en vue de renforcer la capacité d’accueil du système éducatif et la formation professionnelle. Avec le programme décennal de l’éducation et de la formation professionnelle, la gestion optimale des ressources humaines, matérielles et financières sera assurée avec à la clé l’amélioration des mécanismes de prévention et de gestion des risques et vulnérabilités aux conflits et catastrophes naturelles. Le programme décennal de développement de l’éducation et de la formation professionnelle est assorti d’un plan d’action de financement pluriannuel. Sans doute son financement sera assuré par l’Etat malien et ses partenaires techniques et financiers et les collectivités territoriales. L’initiative de la mise en œuvre et la consolidation de ce programme est le fruit pur du nouveau ministre de l’éducation nationale Témoré Tioulenta et son staff. Cette équipe actuelle dirigée par ce cadre du parti des abeilles est un véritable missionnaire pour la survie et la consolidation de la qualité supérieure du secteur de l’éducation de notre pays. Certainement, il va réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, selon certains observateurs. Pour preuve l’on se rappelle c’est lui le messie qui a pu mettre fin au feuilleton du bras de fer entre le gouvernement et les syndicalistes du secteur de l’éducation. En plus, il a également réinstauré et renforcé un climat d’entente dans l’esprit d’équipe au sein de l’administration scolaire avec les visites préliminaires de sa prise de contact pour aller plus vers tous les responsables impliqués dans la gestion du secteur de l’éducation.
De l’avis de certains spécialistes, cette action est la première du genre orchestrée par un ministre de l’éducation nouvellement nommé à son poste pour montrer sa volonté manifeste de travailler avec toute la chaine de son département. En tout cas, une chose est sûre Témoré Tioulenta suscite déjà avec ses actes de bravoure et de l’espoir perdu depuis belle lurette dans la gestion de l’école malienne et sa présence à la tête de ce département constituera sans doute un ouf de soulagement pour l’école malienne du premier cycle jusqu’au niveau secondaire.
SKS