Ministère de l’Education nationale : Barthelemy Togo mieux que Mme Togola, mais…

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Barthélémy Togo
Kénékouo dit Barthelemy Togo

La fuite des sujets, Mme Jacqueline-Marie Nana Togola en sait quelque chose. Ses détracteurs l’accusaient de manque de clairvoyance, sa coloration politique qui lui vaut maintenant un siège à l’Hémicycle et des fautes professionnelles inexcusables. Elle qui était venue pour assainir le secteur, comme l’avait elle-même dit au lendemain des fuites lors des examens de fin d’année 2014, s’était finalement comportée en véritable amateur. Pis, elle a quitté le département avec la plus petite note de l’équipe de l’ex-Premier ministre Moussa Mara. On se souviendra de son bras de fer avec ses propres collaborateurs et certains partenaires de l’école sans avoir gain de cause. Elle a passé à son successeur un département squelettique, dépourvu de toute synergie d’action, parsemé de clanisme et surtout lesté de revendications des syndicats.

 

Remplacé à ce poste par celui dont on dit qu’il est un vieux routier du système, Kénékouo Barthelemy Togo, n’a pas pu entièrement relever le défi. Fuite de sujets, il y en a eu encore cette année au Baccalauréat. C’est la ville de Koulikoro que le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthelemy Togo, a choisie pour donner le coup d’envoi du baccalauréat 2015. Là, devant un auditoire sceptique qui se rappelait encore ce qui s’est passé l’année dernière où la fuite a été généralisée et institutionnalisée, il a assuré qu’il n’y aura aucune tolérance envers les fraudeurs. À cet effet, selon lui, le gouvernement aurait déboursé des milliards. Apparemment, tout cela n’aurait servi à rien parce que des candidats étaient en possession de sujets de philosophie et de maths bien avant le jour de l’examen.

Ce ministre qui ne doute de rien a-t-il oublié que même IBK, qui fait toujours des promesses qu’il sait ne pas pouvoir tenir, a cessé de décréter une année comme étant celle de la lutte contre la fraude ?

Bruno E. LOMA

 

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1 commentaire

  1. Ils sont tous paraît tant qu’ils ont dans la tête que la politique est un métier le Mali s’en sortira pas la politique n’est pas un métier ces une vocation

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