Après les étudiants de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou, c’est au tour d’une étudiante de la Faculté des Sciences Administratives et Politiques de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako d’être définitivement exclue et radié de l’enseignement supérieur public pour avoir agressé le doyen de ladite Faculté.
Les parents d’élèves et d’étudiants sont appelés à suffisamment conseiller leurs enfants à bien se comporter à l’université. Il y a quelques années c’était le vrai laisser-aller et l’impunité totale. Mais force est de reconnaître que les choses commencent à changer dans la gouvernance universitaire et plus précisément la lutte contre l’impunité en milieu scolaire et universitaire. Les auteurs d’actes de violences de quelque nature que ce soit sont désormais sévèrement punis.
Pour preuve, les étudiants de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou qui se sont adonnés à des actes de violences lors d’une élection de président de commission ont été sévèrement punis. Les auteurs indirects ont été suspendus temporairement et les auteurs directs ont été exclus définitivement. Au début de l’affaire, beaucoup pensaient qu’elle allait s’arrêter en cours de chemin comme d’habitude. C’est-à-dire, classée sans suite sérieuse. Mais à la grande surprise de tout le monde, une réunion du conseil de discipline de l’IPR/IFRA de Katibougou s’est prononcée sur l’affaire et immédiatement des mesures ont été prises à l’encontre des étudiants impliqués directement ou indirectement dans ces violences.
Les auteurs directs ont été suspendus, exclus ou interdits d’accès de l’enceinte de l’Institut et ceux impliqués indirectement ont été suspendus temporairement.
Après l’annonce des mesures de sanctions de la Direction générale de l’IPR/IFRA de Katibougou, la Direction du Centre Régional des Œuvres Universitaires de Koulikoro en charge des questions œuvres universitaires de Katibougou à travers une note a pris la même mesure à l’encontre des étudiants coupables. Ceux qui ont été suspendus temporairement perdent temporairement leurs droits aux œuvres universitaires, notamment les allocations financières (bourses, trousseaux et autres), logements, santé, transports, etc. Ceux qui ont été exclus définitivement perdent définitivement leurs droits aux œuvres universitaires.
L’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) vient de prendre la même mesure disciplinaire contre une étudiante d’une de ses facultés. Il s’agit de l’étudiante A. Maïga, née en RCI. Elle est accusée d’avoir agressé le doyen de ladite Faculté. A travers une décision du Recteur, Pr. Bourema Kansaye, elle est déclarée définitivement exclue et radiée des effectifs de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako. Selon nos informations, les instructions sont données pour faire prendre à l’étudiante incriminée ses droits aux œuvres universitaires offertes par le CENOU. C’est-à-dire ses droits aux allocations financières (bourses, trousseaux et autres), logements, santé, transports, etc.
Selon nos informations, les mesures sont soutenues depuis le haut sommet pour servir de leçon pour les autres étudiants. Il faut rappeler que les autorités universitaires sont plus que jamais déterminées à bannir la violence en milieu universitaire.
M.Dolo
Pourvu que ça dure! Et que l’on ne reprenne pas en catimini les mêmes qui ont été radiés ou exclus. Nous le subodorons puisqu’au Mali, on a l’habitude de ravaler la façade tout en laissant l’arrière boutique en décrépitude avancée.
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